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L'ALLERGIE !

Dossier publié dans a revue : "Santé, corps, esprit"

numéro  47 de Mai 2020

 

 

 

                De plus en plus fréquente, l’allergie devient un réel fléau mondial. Elle est au 6ième rang des maladies les plus fréquentes dans le monde. En France 10 à 20 % de la population souffre de rhinite allergique et 2,5 millions de personnes sont asthmatiques. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) estime qu’une personne sur deux sera allergique en 2050.

Bien que ce dernier chiffre ne soit que théorique, l’extension anormalement élevée de cette maladie doit nous faire réfléchir sur sa véritable raison d’être qui ne peut, nous allons le voir, se résumer aux seuls facteurs extérieurs déclenchants (pollen…).  

 

Les grandes lignes de l’allergie !

                L’allergie atteint de nombreux systèmes tels que le système respiratoire (rhinites, trachéites, laryngites, asthme …), oculaire (conjonctivite allergique), cutané (urticaire…) et digestif (colon irritable…).

                Les symptômes de l’allergie sont multiples mais se caractérisent toujours par des modalités de rejet vers l’extérieur de l’organisme (toux, éternuements, mucosités, vomissements, diarrhée, œdème, rougeurs, éruptions …).

                Pour simplifier et de façon très globale, on peut classer les allergies en 3 types :

  • les allergies (les muqueuses sont nos peaux intérieures comme celles de la bouche, des intestins, des voies respiratoires) ; elles touchent les muqueuses respiratoires, oculaires et digestives

  • Les allergies . Ce sont surtout les allergies de contact : dermatites allergiques, atopiques, urticaire, eczéma de contact, œdème de Quincke, érythèmes toxémique … bien que de nombreux cas d’allergies cutanées soient d’origine alimentaire.

  • Les allergies  : d’expression digestive mais aussi cutanée et muqueuse. En France on estime qu'il existe entre 3 à 10 % de ces allergies alimentaires, un chiffre en constante augmentation.

L'allergie touche préférentiellement … ce qui exprime bien le fait que l’allergie est une tendance qui permet d'extérioriser quelque chose qui vient de l'intérieur. Cet élément intérieur est l’excès de toxines et de toxiques accumulés dans l'organisme.

                Cette classification est cependant artificielle puisqu'il existe souvent une intrication de ces 3 types précédemment décrits. Par exemple l’œdème de Quincke, qui est une manifestation suraigüe d’une allergie souvent alimentaire, se traduit par un gonflement (œdème) de la peau et des muqueuses de la tête et du cou. Il peut être fatal à cause de l’étouffement qu’il provoque au niveau des muqueuses respiratoires. Toute allergie peut également provoquer un choc dit anaphylactique, potentiellement mortel, avec perte de connaissance et arrêt cardiaque, et doit pour cette même raison, être prise au sérieux.

                Cependant hormis ces situations malgré tout exceptionnelles, même si elles ne sont pas pour autant rares étant donné le nombre élevé d’individus allergiques, l’allergie est dans la majorité des cas bénigne. Par contre, elle est source de désagréments importants et parfois même extrêmement invalidants. Des symptômes comme le nez bouché ou au contraire des écoulements importants, des éternuements ou des éruptions prurigineuses (grattage), de la dyspnée (difficulté à respirer, asthme) ou des douleurs abdominales peuvent, parfois, rendre la vie impossible. D’autant plus que peuvent encore s’y associer des symptômes généraux telle que les céphalées, la fatigue et même l’épuisement.

Qu’est ce que l’allergie ?

                Le point commun à toutes les allergies est donc la réaction immunitaire (inflammatoire) intense plus ou moins forte au départ, suite à l’introduction d’une substance étrangère (une protéine particulière) tel qu'un aliment, un médicament, un cosmétique, un produit chimique...    cette réaction inflammatoire peut devenir chronique, récidiver ou alors parfois disparaitre.

                Elle se manifeste selon deux modalités : l’œdème (gonflement comme l'urticaire) ou le spasme (resserrement comme l'asthme ou la colite).

Elle se produit toujours vers l'extérieur de l'organisme donc en superficie, superficie représentée par la peau et les muqueuses, seuls tissus en rapport direct avec l’extérieur.

                L’intensité de cette inflammation est due à l’histamine, une substance sécrétée par l’organisme qui initie cette réaction et l’amplifie rapidement jusqu’à créer un important œdème (gonflement) sous la peau et dans les muqueuses en question. C’est cette substance, sécrétée lorsque l’organisme se trouve en contact avec une particule dite allergisante (l’allergène), que l'on bloque lors des traitements anti-histaminiques. Ces médicaments se fixent sur les mêmes récepteurs que l'histamine et entravent de ce fait son activité, limitant fortement la réaction inflammatoire et donc la réaction allergique proprement-dite. Ce traitement est cependant inefficace pour traiter l'asthme et n'agit absolument pas pour empêcher un choc anaphylactique.

                Or bloquer l'activité de l'histamine au long court c'est oublier son rôle primordial de médiateur du système immunitaire et de neurotransmetteur du système nerveux. Je vous invite à lire, à ce sujet, le livre du Dr Félix Ravikovich "l'asthme et les allergies : le complot du siècle". Voici ce qu'il dit : "L'histamine a une portée colossale. En effet, elle régule (!) diverses activités du cerveau tels que l'état de veille, le métabolisme d'énergie cervical, l'activité locomotrice, les fonctions neuro-endocrines, les fonctions autonomes et vestibulaires, les comportements alimentaires, dipsiques et sexuel et l'analgésie (douleur)… Bloquer son activité au moyen de médicaments comme les anti-histaminiques ou les anti-acides si prisés (qui ne sont ni plus ni moins que des anti-histamines visant les troubles gastro-intestinaux), nous perturbons fatalement toutes les fonctions précitées "

Ce médecin va d'ailleurs beaucoup plus loin. Il explique qu'il existe, au niveau des cellules impliquées dans ces réactions, plusieurs types de récepteurs à l'histamine (les récepteurs sont comme des serrures sur les cellules, chaque récepteur étant adapté à une clé spécifique, l'histamine dans le cas qui nous concerne). Or certains de ces récepteurs à l’histamine sont activateurs de la réaction allergique (nommés récepteurs H1) alors que d'autres sont inhibiteurs (récepteurs H2 et H3). L'histamine peut donc aussi bien stimuler que bloquer en fonction du récepteur qu'elle active. A l'état normal, la réaction initiale déclenchée par l'histamine est rapidement calmée (régulée) par l'équilibre de ces récepteurs, tous présents sur le pourtour des cellules. Chez la personne allergique, les récepteurs inhibiteurs (H2 et H3), bien que présents, sont inefficaces laissant, de ce fait, les récepteurs H1 actifs, ce qui pérennise et emballe cette même réaction inflammatoire. Un moyen naturel de relancer l'activité naturelle de ces récepteurs inhibiteurs (H2 et H3) est de consommer des oméga 3 (W3). Un tel traitement est donc fortement indiqué dans toute allergie !

Il faut aussi savoir que la médecine classique distingue l’allergie des réactions inflammatoires classiques, dues uniquement à une hypersensibilité (exemple hypersensibilité alimentaire). A vrai dire allergie et hypersensibilité sont toutes deux proches de la spasmophilie (spasmes), mais également de l'hyperthyroïdie fonctionnelle (c'est-à-dire des manifestations cliniques d'hyperthyroïdie sans aucune anomalie biologique). L’hypersensibilité n’est pas considérée comme une allergie puisqu’on ne retrouve pas d’augmentation des IgE spécifiques aux allergènes (dans les prises de sang) ni de sécrétion importante d’histamine ni de positivité aux tests cutanés. La différence tient au fait que les facteurs de défense impliqués ne sont pas les mêmes. Alors qu’il s’agit d’immunoglobuline E (anticorps d’un certain type : E) dans le cas de l’allergie, ce sont par exemple des Immunoglubulines G (un autre type d’anticorps) lors d’une hypersensibilité d’origine alimentaire ! 

Cependant, en médecine naturelle, la différence n’est que minime et, même si les mécanismes physiopathologiques sont légèrement différents, le mécanisme de fond est identique, qu’il s’agisse d’une allergie ou d’une hypersensibilité, le premier n’étant qu’un état plus avancé du second ! Les allergies elles-mêmes procèdent par palier lors de leur évolution. Il n’est pas rare que se déclenche plus ou moins rapidement un asthme (allergie des voies respiratoires) suite à un traitement puissant (à base de cortisone) ayant par exemple fait disparaitre un eczéma (allergie cutanée). L’inverse est également vrai  lorsque des allergies profondes (colite, asthme…) s’améliorent en faisant place à une allergie cutanée. Ce phénomène est très connu pour de nombreuses pathologies où des symptômes, au départ profonds (céphalées, douleurs internes…) deviennent superficiels (douleurs superficielles). Ils signent alors souvent une amélioration de la pathologie ou, devrions-nous plutôt dire, une détoxification plus efficace de l’organisme. D’où la prudence à conseiller, lors des traitements, à vouloir supprimer trop vite des problèmes cutanés avec des traitements puissants tels que la cortisone.  

 

Les inconvénients d'un traitement classique

                Une crise d’allergie, surtout lorsqu’apparait des gonflements importants de la peau (exemple urticaire ou gros eczéma) est toujours impressionnante et inquiète souvent le malade qui en est atteint. Vu le nombre croissant de ces cas, une spécialité à vu le jour : l’allergologie. Son rôle consiste à détecter l’agent responsable (l’allergène), à l'éliminer et à traiter le malade par désensibilisation. Ce traitement peut être long (plusieurs années) et nécessite de n’avoir une allergie qu’à un nombre limité d’allergène. De plus la réaction allergique doit être franche lors des bilans faits sur le malade sous peine d’un résultat mitigé.

                Par contre le traitement d'une crise est des plus simples puisqu’il utilise presque systématiquement des médicaments antihistaminiques et des corticoïdes. Les antihistaminiques sont également utilisés lors des traitements dits de fond (allergie chronique) et sont alors associés, quant cela est possible, à la désensibilisation.

Il faut bien comprendre que ces 3 traitements sont uniquement symptomatiques. Ils ont pour but de supprimer l’allergie et non de réguler le malade ou de le rééquilibrer. C’est la peur de la gravité des crises, tout à fait justifiée dans certains cas, qui fait utiliser les corticoïdes dont on connait bien les effets secondaires néfastes à moyen et long terme. 

Quant aux antihistaminiques, c’est l’inconfort des symptômes qui les fait utiliser. Tout aussi dangereux que les corticoïdes, ceux-ci possèdent l’inconvénient majeur d’endormir le malade et de le soustraire à sa vigilance. Le rôle de l'histamine est de nous faire réagir pour nous défendre. Bloquer l'histamine empêche donc ces réactions indispensables à notre éveil physique mais également psychique. En bloquant la réaction allergique, l'anti-histaminique bloque malheureusement aussi toutes les réactions métaboliques qui ont besoin d'histamine pour se propager (système nerveux, immunité, digestion…). Bloquant l'activité de tous les récepteurs à histamine (H), ce traitement limite certes l'allergie mais également l'éveil, la vigilance ainsi que les défenses et notre capacité à bien (di)gérer nos émotions ainsi que nos multiples expériences de vie !

De son côté le traitement de désensibilisation a été pris d’assaut par les allergologues  dans la mesure où enlever la sensibilité à un allergène est considéré par eux comme un traitement de terrain agissant sur le fond du problème. Or cela est inexact et c’est même tout l’inverse puisque désensibiliser c’est obliger l’organisme, contre sa volonté, à ne pas se défendre et à ne plus réagir. C’est un peu comme si on hypnotisait l’organisme ou comme si on le programmait à fonctionner selon une modalité précise qu’on lui imposerait, celle de ne plus réagir face à un intrus précis ! Il s’agit donc bel et bien d’un traitement symptomatique agissant non plus sur la maladie mais sur le malade !  La désensibilisation ne traite donc pas le malade allergique afin de le rééquilibrer comme il serait logique de le faire lorsque l’on veut soigner avec les médecines naturelles mais l’oblige à ne plus réagir à la substance en question et à faire comme si cette substance n'avait plus aucune incidence sur sa vie ! Or si ce malade réagit promptement lors d'un tel contact, c'est qu'il existe une raison profonde et ne plus le faire réagir ne soigne pas pour autant cette raison !

Enfin on utilise aussi les bronchodilatateurs pour l'asthme (ils dilatent les bronches, permettant de mieux respirer) et l'adrénaline injectable lors des chocs anaphylactiques, potentiellement mortels.

 

Pourquoi faisons-nous de l’allergie ?

Venons maintenant à la raison proprement-dite de l’allergie. L’allergie est une réaction violente de  rejet vers l’extérieur suite à l’introduction dans l’organisme d’une substance mal venue. Est allergique celui qui réagit de façon brutale et violente ; Par cette réaction il rejette de son corps, de manière efficace et intensive, une ou des substances qu’il ne tolère pas ! Ainsi c’est nous et notre organisme qui rejetons la substance indésirable et ce n’est donc pas la substance en tant que telle qui est indésirable. Un aliment, une substance, un cosmétique … est accepté par la majorité des gens, sauf par celui qui est allergique.  Ainsi faut-il, en premier lieu, considérer que les gens deviennent allergiques parce qu’ils deviennent de moins en moins tolérant vis-à-vis du monde extérieur.

Or notre existence même n’a de sens que parce qu’il y a confrontation et échange avec le monde extérieur. C’est lui qui nous permet de vivre des expériences et de les intégrer en tant que connaissance et ainsi de nous enrichir en tant qu’être humain. Ce que nous vivons, ce que nous rencontrons, ce que nous expérimentons devient une information à partir de laquelle nous forgeons notre conscience de la vérité ! Nous apprenons la vie à partir de la vie elle-même, à partir de ce à quoi nous sommes confrontés, qu’il s’agisse de substances, d’aliments, de pollen … mais aussi d’émotions et de sentiments, d’informations, de connaissances, de rencontres … Cependant, et dans tous les cas, il ne revient qu’à nous seul d’intégrer ces informations et d'en faire un savoir personnel. Intégrer c’est prendre en soi c’est-à-dire (di)gérer et permettre que cette information devienne un savoir et donc une partie de « Soi » !

Tout ce processus subtil est un acte de digestion qui sera ensuite pris en charge par le système immunitaire dont le rôle va être d’intégrer cette information au niveau de la cellule donc au niveau de notre intimité la plus profonde. L’immunité s’occupe de notre identité physique, elle la bonifie en fonction de nos expériences vécues tout en la protégeant des éléments extérieurs qui n’ont pas à y entrer ! En médecine chinoise, c’est la fonction du poumon (organe qui gère bien sûr les voies respiratoires mais aussi toutes les muqueuses telles que celles de l’intestin, de même que la peau) qui gère cette barrière défensive vis-à-vis de cet extérieur. Cependant c’est au foie que revient la gestion de ces entrées, son rôle étant de rejeter ce qui n’est pas en affinité avec l’organisme et d'intégrer ce qui l'est. Le foie est le général des armée, il détoxifie et pourvoie à l'équilibre de toutes les transformations intérieures.

Chez l’allergique, l’organe poumon n’est pas efficace et le foie n’est pas en équilibre. Il est trop réactif. Il existe un rejet actif et une détermination « volontaire » et intense à éliminer un élément étranger non retenu vers l’extérieur par le poumon, un peu comme si cet élément étranger, donc cette information, était une menace importante pour l’organisme !

On peut se demander pourquoi un tel élément pourrait-il être une menace pour nous ? Cela tient à plusieurs faits que nous allons essayer de comprendre.

 

L’homme « apprenti sorcier »

Le premier élément à prendre en considération est que nous avons « inventé » maintes substances et produits sans rapport avec la nature et le naturel... donc échappant complètement aux capacités physiologiques naturelles de notre organisme. Un médicament, un cosmétique, un aliment artificiel (une tomate transgénique), un conservateur (artificiel), une certaine substance nouvellement créée lors d’un mode de culture étranger à la vie (pesticide, engrais synthétique), d’un mode de transformation (industriel), de certains conservateurs alimentaires ou colorants, ne créent plus une substance naturelle, au sens de vitale, pleine de vie, mais la modifie considérablement jusqu’à ce qu’elle ne soit plus tolérable pour l’organisme humain. Elle ne peut le nourrir, le régénérer, l’aider à se transformer dans les bonnes vibrations et devra donc être absolument éliminée sous peine de dégâts potentiels irréversibles. Comme nous l’avons vu, ce travail n’est possible qu’avec des organes en équilibre de fonctionnement.  Chez l’allergique, le déséquilibre agit en faveur d’un foie hyper-réactif. Le foie réagit mal. On pourrait dire qu’il ne tolère pas l’intrus et le rejette de façon brutale, sans chercher à le comprendre ni à l’intégrer dans son mode de fonctionnement. 

La question de la tolérance devient alors une question de survie et impose à l’individu de s’en écarter définitivement avant que cette substance ne devienne extrêmement toxique et délétère pour son organisme. Le caractère d’allergie ou d’hypersensibilité spécifique pour un individu donné doit rendre enclin ce même individu à être encore plus vigilant vis-à-vis de cette substance en particulier, lequel devra alors faire des recherches plus poussées avec un médecin allergologue. Cela arrive souvent avec un médicament, un cosmétique, un aliment … porteur d'un message incohérent pour la vie !

 

L’intoxication de l’organisme

Nos modes de vie actuels amènent à évoquer un autre élément tout aussi crucial, celui de l’intoxication des êtres humains. L’être humain est intoxiqué au plus haut point, ce qui explique le nombre croissant de maladies qui ne sont que des tentatives, du moins au début quant il le peut encore, d’éliminer ses propres toxines et toxiques. Or l’allergie, tout comme l'infection, est une maladie qui le permet au plus haut point. Notez bien tout de suite que l'allergène n'est pas le toxique. L'allergène déclenche une réaction violente d'élimination des toxiques.

Au départ, grâce à l’activité naturelle et bienfaisante du foie, des reins, des poumons et des intestins, ce sont les éliminations naturelles (diarrhée, transpiration, urines, selles, exhalation…) qui font ce travail. Lorsque ces émonctoires (vessie, peau, poumon, intestins) ne sont plus suffisants, l’organisme concentre ses déchets (engorgement) et enclenche un feu (inflammation) qui permettra de brûler ces déchets pour ensuite les éliminer vers l’extérieur. On peut dire que l’allergie permet de détoxifier l’organisme de manière intensive et ainsi le remettre à neuf en peu de temps. Ainsi, et cela est fondamental à saisir, ce n’est que lorsque l’organisme est fortement intoxiqué et encombré que la réaction allergique est particulièrement excessive pour l’individu. Plus l’individu sera intoxiqué et plus il fera une réaction allergique intense, moins il sera intoxiqué et plus la réaction sera légère voire insignifiante !

Finalement ce n’est que lorsque l’intoxication n’est plus suffisamment prise en charge par le foie que celle-ci pénètrera plus en profondeur à l’intérieur même des cellules et qu’elle provoquera des dégâts plus profond, plus sérieux et parfois irréversibles avec le temps. Nous sortons alors du cadre des allergies et entrons dans celui des maladies dégénératives, des maladies auto-immunes et des maladies cancéreuses. L’allergie et l’infection classique agissent dans le secteur extra-cellulaire et n’engagent donc pas le pronostic vital sauf lorsque les mécanismes de rejet sont trop brutaux ou trop intenses et dépassent de ce fait les capacités naturelles de l’organisme. Or ce fait devient de plus en plus fréquent du fait même d’une l’hygiène de vie de plus en plus décalée et des tentatives extrêmement toxiques qui vont à l’encontre de l’organisme et de ses défenses naturelles (intoxication aux métaux lourds, vaccinations intensives… mais aussi comportements et attitudes névrotiques, psychotiques et schizoïdes (repli sur soi) qui ont pour effet de dévier le bon fonctionnement des organes physiques du corps).

Le manque de confrontation au monde extérieur !

On a depuis longtemps remarqué que l'immunité se forgeait avec la confrontation avec l'environnement et les autres. Nous construisons notre identité en nous frottant à l'extérieur. Mais si nous nous isolons de l'extérieur en aseptisant nos contacts, tant sur le plan physique (stérilisation à outrance, javellisation intensive…) que sur le plan psychologique (méfiance et suspicion vis-à-vis des autres), il devient alors plus compliqué de se connaitre et donc de se forger une identité solide. La conséquence en est un retrait (infection : je ne sais pas me défendre) ou au contraire un rejet actif (allergie) de défense ! Il faut toujours un juste équilibre ! Un environnement trop propre, des traitements anti-infectieux, antithermiques ou anti-inflammatoires trop puissants et trop efficaces, des vaccinations à outrance… augmentent les possibilités de faire une allergie.  Cela a été démontré et est particulièrement vrai chez les enfants où un contact dès le plus jeune âge avec des animaux (ferme) ou d'autres enfants (crèche) diminue fortement le risque allergique. Il augmente certes le risque d'infections, ce qui est logique puisque l'enfant fait des ratés en apprenant à se défendre,  mais celles-ci demeurent bénignes et sans gravité aucune, à moins que le système immunitaire n'ait déjà été fortement déformé suite aux multiples déviations et blocages que nous lui imposons de plus en plus tôt (ex : vaccinations et antibiotiques injustifiés) !

 

Allergie, foie et système immunitaire

                Un autre élément à prendre en compte, et qui rejoint ce qui vient d’être dit, est que nous ne savons plus nous défendre correctement. Cela commence dès la naissance avec l'allaitement qui est fortement délaissé. Le lait maternel est le seul lait adapté au nourrisson. Les protéines du lait maternel ne sont pas étrangères pour le système immunitaire du nouveau-né et il contient toutes les substances exactement nécessaires à sa construction et à sa défense (ex : l'enrichissement spécifique de sa flore intestinale).

                 De son côté le système de défense fait intervenir plusieurs acteurs : le foie et le rein, le pancréas et le poumon. Surmenés par nos conditions et modes de vie, par les intoxications multiples auxquels ils sont continuellement confrontés, ces organes finissent par faiblir et ne plus jouer leur rôle. L’ensemble se déséquilibre et crée les conditions de la maladie. Chez l’allergique, ce surmenage n’épuise pas tout de suite l’organisme mais le surexcite au contraire. L’ensemble est conditionné par une surexcitation prépondérante de tous les systèmes (hyperthyroïdie, intoxication qui stimule l’activité du foie… activité hyper spasmodique conduisant à la déminéralisation et à la spasmophilie…), ceux-ci s’épuisant au fur et à mesure du temps.

                Ainsi faudra t-il souvent, voire toujours, traiter et réguler à la fois les organes poumons, reins, foie et pancréas, la thyroïde et la surrénale pour venir à bout d’une allergie, la priorité étant à la détoxification et au foie.

 

Le rôle des émotions

Un dernier élément que nous devons encore mentionner, et non des moindres, est celui des émotions. Il y aurait beaucoup à dire sur les émotions. Considérez l'émotion non ou mal gérée comme un élément devenu toxique et vous comprendrez pourquoi c'est le foie qui est impliqué dans la gestion des émotions. Tout allergique est un frustré qui ne veut pas le reconnaitre. Il vit dans le déni et se cache derrière sa souffrance qu'il exprime violemment (le foie est relié à la colère) sans jamais la prendre en charge : ce qu’il ne peut faire puisqu’il ne la reconnait pas. Il la vit simplement (place des émotions) et en souffre. Cependant, grâce à son allergie, il peut enfin se rendre compte, dans sa chair et dans son sang, qu'il est intoxiqué par quelque chose puisqu'il souffre de symptômes d'élimination. C'est une aide à une prise de conscience afin qu'un changement profond puisse être opéré. Tout cela est bien sûr vécu de manière inconsciente. Rien n'est pensé mais vécu comme tel car l'émotion n'est pas une pensée mais un vécu, un ressenti !

L'émotion est une réaction face à une situation. Elle nous implique en tant qu'être vivant et non en tant qu'être pensant. La pensée est virtuelle, artificielle et n'est pas représentative de ce que nous vivons alors que l'émotion est l'impulsion de vie, le mouvement qui émane de soi c'est-dire de l'âme. Emotion vient de motion (mouvement) : c’est le mouvement de la vie qui est en nous ! Un enfant vit une émotion et passe ensuite à une autre. Chaque émotion correspond à une sécrétion hormonale qui n'agit que pendant le temps où elle est émise. C'est sa persistance, sa durée anormale qui pose problème. Sur le plan hormonal c’est la thyroïde qui gère nos émotions.

Ainsi ce ne sont pas nos émotions qu'il faut soigner car elles ne servent qu'à nous montrer ce que nous ressentons face à une situation. Ce qui importe est la raison d'être de ces émotions. Une émotion ne doit jamais persister, elle doit laisser place à une autre et ainsi de suite ! Comment pouvez-vous éprouver de la joie si vous vivez constamment dans la colère ou la peur ou la tristesse ? C'est impossible. Garder la colère, la tristesse … nous rend colérique, triste à demeure. Cette émotion devient un élément toxique de la vie sur laquelle on se construit. Elle nous intoxique et se révèle à nouveau lors de chaque crise. L’allergène n’est qu’un facteur extérieur qui réveille l’émotion. Il est en relation avec la situation qui, un jour, a déclenché cette émotion persistante. Allergène et situation (blessure, traumatisme…) sont simplement sur le même niveau vibratoire, sur la même fréquence, sur la même longueur d’onde.

Ainsi au lieu de se concentrer sur ces émotions, il serait plus logique de changer ce qui, précisément, fut l'objet de celles-ci ! Ce n'est pas la colère ou le chagrin qu'il faut donc éliminer mais ce qui en est la cause, comme par exemple une séparation, la cause d’un traumatisme, d’une blessure et donc surtout la raison profonde qui a déclenché ceux-ci : mon égoïsme, ma nonchalance, ma vanité, ma négligence, mon manque d'amour …  ! Faudra t-il bien sûr encore le reconnaitre !

 

La symbolique de l’allergique !

                Qu’il s’agisse d’un aliment, d’un médicament, d’un cosmétique, d’un produit chimique ou d’un pollen, l’allergène extérieur n’est donc toujours qu’un facteur déclenchant . Ce n’est pas le coup de vent qui est la cause d’une bronchite mais la fragilité de nos défenses qui s’avèrent insuffisantes à faire face à ce coup de vent. N’aura t-il pas eu lieu à ce moment là qu’un autre courant d’air, quelques jours plus tard, sera encore plus facile à déclencher cette bronchite jusqu’à ce que celui-ci ne soit même plus nécessaire à la provoquer. Elle viendra d’elle-même.

Il en est de même des allergènes.  Leur présence ne fait que réactiver la pathologie qui est toujours présente en sourdine.  L’allergique doit être considéré comme un intolérant. Il rejette ce qu’il ne supporte pas ou ne tolère pas. Ce rejet est un signe d’intolérance, tant sur le plan physique que psychique (problème de foie). Cette intolérance qui existe également dans les maladies auto-immunes ne concerne pas, comme pour ces maladies, une partie de soi mais le monde extérieur. Chez l’allergique le rejet n'est pas vis-à-vis de soi mais vis-à-vis de l'autre. Il n'atteint pas, de ce fait, nos propres cellules mais leur environnement c'est-à-dire surtout la lymphe et les tissus extracellulaires.

                Cependant si l'on veut comprendre l'allergie en profondeur, il nous faut toujours avoir à l'esprit que "ce que nous ne tolérons pas chez l'autre est toujours cette part de soi que l'on possède en soi et de manière plus intense". Ainsi "voyons-nous la paille dans l'œil de l'autre mais pas la poutre qui est dans le notre". L'allergique rejette ce qu'il ne tolère pas en lui en prenant le prétexte de l'autre ! Or ce qu'il ne tolère pas est précisément ce qu'il doit reconnaitre en lui afin de s'en séparer, de s'en nettoyer, de s'en purifier, ce qu'il fait lors des crises, à la suite d'une prise de conscience ! Le vrai problème est qu'il ne veut pas reconnaitre qui il est ni les vraies valeurs qu'il possède en lui mais préfère rester dans le déni de ses défauts et erreurs (vide des reins), s'irritant (foie en plénitude) contre tout ce qui lui rappelle ces insuffisances. Dans la maladie auto-immune l'erreur est combattue constamment parce que reconnue et ressentie comme une faute. Dans l'allergie elle n'est pas reconnue (la poutre que l’on ne voit pas) et s'accumule donc passivement en soi jusqu'à ce qu'elle soit momentanément reconnue lors d'un contact fortuit avec un allergène (la paille que l'on voit) et mettent en éveil le système de défense, le faisant réagir intensément. Si la crise brutale d'élimination, par cette prise de conscience ainsi déclenchée, s'avère efficace, le changement affectera tout l'organisme qui cessera ainsi de s'intoxiquer et l'allergie ne réapparaitra plus. Dans le cas contraire, l'intoxication reprendra son cours jusqu'à une nouvelle crise. Entre deux, hormis les IgE élevées, aucun signe d'inflammation ne sera détectée dans la mesure où il n'existe aucune prise de conscience et donc aucune tentative de détoxification de la part de l'organisme.

 

Le traitement des allergies !

Hormis le traitement aigu de l'allergie, 3 axes de traitement seront donc nécessaires pour venir à bout d'une allergie. Il n’est pas facile de soigner l’allergie dans le fond car l’allergique doit avant tout reconnaitre et prendre conscience (dans le vécu et non intellectuellement) !

1 : Détoxifier l’organisme en douceur (sa réactivité excessive doit être prise en compte)

2 : traiter les organes énergétiques concernés : le foie, le rein, le poumon, le pancréas. Ces organes eux-mêmes sont en relation avec le système digestif,  l’immunité et la lymphe.

3 : Agir sur la digestion et les émotions

4 : reconnecter le corps avec l’être intérieur (rôle des huiles essentielles (HE) non exploré dans ce dossier)

 

1 : Traiter la crise (symptomatique)

Ces traitements peuvent être continués en traitement de fond par cures.

- Homéopathie : extrêmement efficace mais trop complexe pour être abordée dans ce dossier. Elle garde son intérêt surtout pour un traitement de fond. Consultez un véritable homéopathe, spécialiste de cette discipline, si vous voulez avoir des résultats tangibles.

- Magnésium / Lithothamne : une cure de magnésium à forte dose est indispensable. Calme le terrain spasmophile.

- Œufs de caille : 5 œufs de caille à consommer chaque matin ou Œuf de caille La Royale : 2 gélules matin et soir 1 semaine puis 2 gélules le soir (en dehors des repas).  

- Macérats La Royale (bourgeons) :

Gémo All (Cassis + Romarin + Genévrier) + Gémo Peau (Orme + Noyer + cèdre) si allergie cutanée. Gémo All + Gémo digest (Aulne + Figuier + noyer) si digestif ou alimentaire.

Si allergie respiratoire : ajouter aux précédents Macérat Viorne (calme l'excès thyroïdien et allergies respiratoires + l'eczéma atopique).

En crise : 5 gouttes x 6 /  jour de chacun des remèdes / j.

En chronique : 5 à 15 gouttes de chaque / j pris séparément.  

Quercitine (équivalent à un antihistaminique) : Ex : Superquercitine 500 supersmart :  1 cp x 2 /j si crise puis 1 cp / j en dehors des crises.

- Huile de Nigelle (cumin noir) (W6) La Royale :

2 gélules x 3 / J pendant les crises puis 2 à 3 gélules/j en dehors.

Plutôt active dans l'asthme et allergies respiratoires.

 

2 : Détoxifier l’organisme

Point de départ indispensable à tout traitement et à refaire régulièrement. Il nettoie l'organisme de tous les déchets à l'origine de l'allergie. L’alimentation jouera un rôle important. On utilisera des remèdes détoxifiants à visée dépurative (nettoient le sang), drainant la lymphe.

Y seront associés des plantes drainantes des émonctoires (reins et intestins) et d’autres actives sur le foie, le pancréas, les reins et le poumon …

Exemple de prescription

- Mélange : Patience / Salsepareille / Cassis / Plantain / Guimauve :  le matin (décoction : 1 c-à-soupe pour 1/4 litre d'eau à boire le matin)

- Mélange : Pensée sauvage / Fumeterre / Romarin  / Thym / Chardon marie : le soir (idem en infusion)

 

3 : Traiter le terrain !

                C'est le foie qui est au centre de l'allergie et qu'il faudra traiter en priorité mais il ne faudra pas oublier de rechercher une insuffisance de l'organe énergétique rein qui sous-tend la plupart des pathologies chroniques ou récidivantes. Le vide énergétique de rein / surrénales (le vide énergétique d'un organe est un concept de médecine traditionnelle chinoise qui signifie que les fonctions de ces organes sont déficientes ou en insuffisance) est responsable de nombreuses allergies répétitives, chronique mais également de l'asthme. Ce vide doit particulièrement être suspecté dans les cas suivants :

-  des infections ou inflammations, même banales, à répétition, chroniques, de bas grade (faible intensité) … allergie souvent familiales ou chroniques, apparaissant dès la fin de l'hiver, ou fortement récidivantes…

-  lumbago, lombalgies, douleurs des reins, des genoux. Rhumatismes, arthroses, douleurs articulaires …

- maigreur, fatigue chronique sans raison, surmenage, burn-out, fibromyalgie, libido en berne…

- Hypertension artérielle chronique (HTA)

- insomnie, dépression de fond surtout hivernales, réveils nocturnes fréquents

- peur, angoisses, anxiété. Parfois la peur est sous-jacente et cachée, non reconnue mais elle est présente.

- Maladies neurologiques…

 

Exemple : (EPS, tisanes et décoctions)

-Reins / surrénale :

Réglisse + Astragale + Rhodiola + Cassis + Ortie (au long court par cures). Ginseng si asthénie intense. (réglisse contre-indiquée si HTA)

-Foie, poumon et lymphe/ pancréas :

Plantain + Chardon marie + Fumeterre + Pensée sauvage + Véronique.

-On pourra y associer : HE Rosmarinus off ABV + HE Lédum groenlandica + HE Origanum majorana + HE Périla frutescens + Artémisia dracunculus + Picéa mariana + Tanacétum annuum : 1 à 3 gouttes du mélange x 3 / jour par cures.

-Réguler la thyroide, le terrain spasmophilique :

Agripaume, Lycopus, Fenugrec, Ail, Estragon, Valériane …

Lithothame, pollen de fleurs …

 

Rajouter

- Vit D (régule l'immunité surtout si asthme) + Sélénium + Zinc pour rééquilibrer l'immunité.

- Oméga 3 : activent les récepteurs H2 et H3 + anti-inflammatoires. On utilisera W3 à chaines courtes (ALA : huile de lin ou de noix) et W3 à chaines longues (Algues ou poissons).

4 : Agir sur la digestion et les émotions

- prendre des fleurs de Bach selon leur correspondance. Elles ne soignent pas les allergies mais traitent le terrain sur lequel elles apparaissent ! Des remèdes comme Beech (critique facile), Willow (rancoeurs, victime), Holly (colère, haine, jalousie), Impatiens (impatience), vervein (enthousiasme excessif), Vine (autorité malfaisante)… mais aussi Gentian (doute, découragement), Gorse (désespoir, renoncement), larch (manque de confiance en soi), Elm et oak (surmenage, excès) … sont des remèdes fréquents à utiliser lors des allergies 

-  Traiter la perméabilité intestinale : Elle est le terrain de toutes les inflammations et des troubles d'intolérance alimentaires et psychiques.

Réglisse, Curcuma … +  L-glutamine …

Un produit très complet agissant sur la perméabilité intestinale est Perma Royal (La Royale) : 1/2 sachet / jour puis 1 / jour au moins 2 à 3 mois. 

Associer Pré et/ou probiotiques, surtout au début du traitement + consommation  de végétaux, d'aliments fermentés, graines germées…
Exemple : Royal nerflor (La royale) : 1 à 2 gélules / j en dehors des repas.

 

Sans oublier :

- Alimentation type Okinawa / crétoise / Méditérranéenne : écarter tout produit industriel et augmenter consommation légumes / fruits de la saison et de la région (cures pendant la saison). Pas de cuisson haute température ni grill (utiliser Wok ou cuit vapeur)…

- Travail personnel sur soi à ne pas négliger … Lâcher prise !

 

LA ROYALE : 00352 55 96 44.  N° vert : 00 800 29 06 82 76. Site : la-royale.com

SUPERSMART : 00352 264 955 57. N° vert : 0 820 200 800. Site : supersmart.com

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