
Renaissance et santé
L'INSUFFISANCE RENALE
Dossier publié dans a revue : "Santé, corps, esprit"
numéro 85 de 2023
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Qu'est-ce que l'insuffisance rénale ?
L’insuffisance rénale (IR) est, comme son nom l’indique, une perte des fonctions rénales par destruction des cellules rénales.
On distingue l’IR aigüe (IRA) qui survient brutalement suite à une à une septicémie (infection générale du sang), à une intoxication aux médicaments, aux métaux lourds ou à certaines substances toxiques ou plus rarement à une obstruction des voies urinaire (calcul rénal ou problème de prostate) et l’IR chronique (IRC) qui, au contraire, s’installe progressivement sur des années, sans raison apparente et qui peut se terminer par la mort si aucun traitement (dialyse ou transplantation) n’est entrepris.
Alors que dans le cas d’une IRA, la destruction est souvent transitoire et réversible permettant une guérison, elle est au contraire d’évolution très lente, parfois sur des dizaines d’années, et irréversible lors d’une IRC.
Cette dernière apparait rarement avant 45 ans mais augmente en prévalence après 65 ans.
Elle est, dans les pays industrialisés, en constante augmentation et touche principalement les diabétiques et hypertendus (50 % des cas d’IR), bien que de nombreuses IRC apparaissent sans raison particulière après 75 ans, la reléguant alors au rang des maladies liées à la vieillesse.
On estime que 5 à 10 % de la population Française souffre d’une maladie rénale pouvant conduire à une IR. Il existe également certaines IR d’origine héréditaire tels les polykystoses rénales (multiples kystes qui compriment les reins). Enfin l’obésité reste un facteur de risque élevé surtout lorsqu’elle est associée à une mauvaise hygiène de vie (sédentarité, tabac, mauvaise alimentation) et au stress qui, selon un cercle vicieux, augmentent alors le risque d’hypertension artérielle et de diabète.
Il n’existe à ce jour aucune thérapeutique curative pour l’IRC. Seule une surveillance attentive de l’évolution de la maladie est réalisée par les médecins, ainsi que le traitement éventuel d’un surpoids, d’une hypertension et d’un diabète concomitants ainsi que celui des complications : anémie, crampes, fatigue, goutte, arthrose, ostéoporose…
Reconnaitre une IR
Seule une analyse de sang permet de détecter une IR : la créatine dans le sang monte (limite supérieure 11 mg/ litre). En même temps la clearance à la créatinine diminue signifiant que la filtration est moins efficace. Le taux normal est de 120 ml / mn et diminue avec l’âge passant souvent en dessous de 70.
Il est toujours demandé de doser le taux de protéines (protéinurie) dans les urines qui est souvent un facteur de risque majeur et de détérioration plus rapide des reins. Augmentent aussi les taux d’urée dans le sang (urémie : max 0,4 à 0,5 mg/litre) et d’acide urique (Uricémie : max 60 à 70 mg/l à l’origine de la goutte et de calculs rénaux) ainsi que tous les toxiques et toxines émises par le corps (non dosés).
A tout cela s’associe encore l’acidité (dont l’acide urique) qui augmentera dans les tissus et sera source de nombreuses maladies telle que l’arthrose ou une maladie dégénérative.
Il faut une perte de plus de 50% jusqu’à parfois 75 %, de la fonction rénale pour qu’apparaissent des symptômes et c’est toujours après un certain temps, parfois très long, qu’œdèmes (rétention d’eau), anémie, crampes, fatigue parfois intense, essoufflement, prurit, faiblesse musculaire, douleurs des reins et des lombes… maladies cardio-vasculaires, diabète, troubles cérébraux… se déclenchent signant l’intoxication massive du sang et des tissus à cause d’une filtration des reins devenue vraiment inefficace. Or ces signes et symptômes sont si banaux qu’ils orientent rarement vers un diagnostic d’IR.
Les causes classiques de l’IR chronique :
L’hypertension et le diabète prédisposent à l’IR, de même que l’obésité. Or ces pathologies associées n’en sont qu’une et ne sont en réalité que liées au terrain. D’ailleurs une IR conduit aussi souvent à l’hypertension et au diabète, aux oedèmes et au poids.
Traiter l’hypertension ou le diabète sans tenir compte de ce terrain ne permettra donc pas d’améliorer l’IR. Elle pourrait même l’aggraver car nous savons par exemple que certains médicaments utilisés pour traiter l’HTA peuvent déclencher ou aggraver une IR.
Quant aux IRA vues plus haut, elles sont surtout le fait d’intoxications massives aux métaux lourds, de produits extrêmement toxiques ou de certains médicaments (chimiothérapie…) et sont donc plus accessibles au traitement puisque ce n’est pas le malade qui est en cause directement mais le toxique ou le médicament. Or il s’avère que l’on retrouve aussi constamment dans les IRC une intoxication chronique aux métaux lourds mais elle est non massive et c’est elle qui semble faire le lit de l’IR, d’autant plus qu’elle ne se remarque pas du tout, n’étant ni recherchée ni suspectée et finalement jamais prise en compte et jamais traitée.
Toute intoxication qui, lorsqu’elle n’est pas repérée (conscientisée) par le malade, ne provoque aucune réaction de sa part, aucune inflammation ni infection quelconque. Ici la cause de l’intoxication n’est pas, tout au moins initialement, un toxique ou une toxine mais plutôt un mode de vie ou de fonctionnement particulier non conforme à la physiologie de l’organisme (voir plus loin), attirant à lui des toxiques particuliers et engendrant cette intoxication.
Tant que ce mauvais mode n’est pas reconnu, le malade subit passivement l’intoxication et accumule petit à petit ces toxiques dans son sang et ses tissus sans qu’il y réagisse. Tant qu’il ne change rien, ce qu’il ne peut faire puisqu’il n’est pas conscient de ce qu’il doit justement changer, il s’intoxique mais n’en souffre pas. Cependant et avec le temps ces toxiques, par leur quantité, vont alors obstruer et saturer les reins, créant des symptômes qui lui permettront de prendre conscience que quelque chose ne va pas et ainsi déclencher une élimination et une détoxification active et efficace.
Cela arrivera lorsque le malade prend conscience, à l’occasion d’une circonstance quelconque, de son intoxication et donc de son mauvais mode de fonctionnement. Il réagira alors activement en engendrant un mécanisme actif d’élimination.
Ce mécanisme est nommé inflammation, voire infection et provoque tous ces symptômes criants et spécifiques de l’IR, indiquant qu’il est grand temps de changer quelque chose à sa vie et cesser de s’empoisonner. L’intoxication passive crée du surpoids, de l’urémie, de l’uricémie, de l’acidose, de l’hyperglycémie, de l’hypertension silencieuse, des calculs sourds…qui deviendront, lorsque le corps réagira, des crises de goutte, crampes, diabète, céphalées, nausées, douleurs, infections des reins, coliques néphrétiques… qui ne sont rien d’autre que des maladies où la tentative de détoxification est à l’œuvre de façon extrêmement active ! Toute maladie nous dit là où ça ne va pas mais également ce qui ne va pas ! C’est alors au médecin ou au thérapeute de décrypter ce mauvais fonctionnement du malade à l’origine de tout, afin de l’aider à se transformer et ainsi à retrouver le bon mode de fonctionnement en faisant les bons changements !
Comprendre la maladie rénale
En médecine classique, les reins permettent de filtrer le sang pour l’épurer en éliminant les déchets du métabolisme (urée, acide urique, créatinine…) et de maintenir les concentrations adéquates d’eau et de sels minéraux (phosphore, sodium, potassium…) dans tout l’organisme.
Les reins sont le gardien des liquides dans l’organisme. Ils produisent aussi des vitamines, hormones et facteurs enzymatiques nécessaires à la régulation liquidienne de la tension artérielle, à la fabrication des globules rouges et même à la fixation du calcium sur les os et dans les tissus. Ces multiples fonctions, lorsqu’elles déclinent, expliquent la grande variété des manifestations qui apparaitront lors de l’évolution d’une IR.
Mais cela ne s’arrête pas là puisque, selon les médecines énergétiques, d’autres fonctions sont également dévolues aux reins. Ainsi la fonction « énergétique » Rein constitue le fondement et l’archétype de toutes les fonctions de l’organisme en relation avec l’être que nous sommes. Sa fonction principale est de gérer ce trésor ancestral issu des générations précédentes qu’il nous faut enrichir par notre existence afin de pouvoir nous réaliser pleinement ! Elle a ainsi la charge de la gestion primordiale de toutes nos énergies, celle de la survie de notre être et de toutes les étapes de notre vie depuis la naissance jusqu’à la mort (puberté, grossesses, ménopause et andropause) et tout ce qui s’y rattache (structure, génétique, mémoire, survie, sexualité, évolution, mutations…) ! Il est alors facile de comprendre que les reins, telles de puissantes fondations qui soutiennent, mémorisent et intègrent toutes les informations engrammées depuis la conception jusqu’à la mort, ceci afin de les restituer à tout instant, entrainent l’être humain vers une déroute complète de son organisme lorsque ces reins ne fonctionnent plus du tout !
Avoir les reins solides n’est pas une expression vaine. Elle montre le caractère étonnement subtil et profond de l’activité des reins en tant qu’organe le plus profond et le plus caché de l‘organisme. Ils gèrent ainsi le squelette et la minéralisation, l’acidité du corps, la tension artérielle, le stockage et la libération des énergies les plus denses (à l’origine de l’essence de l’être) nécessaires au fonctionnement basique de tout le corps tels que la fabrication du sang, la sexualité, la fécondité, les régulations chromosomiques au sein des cellules ainsi que les transferts d’information entre l’ADN et L’ARN, à l’origine de la transcription des informations de la cellule vers l’extérieur, tout autant que ceux de l’ARN vers l’ADN qui enrichissent continuellement notre code génétique en le faisant évoluer par nos expériences vécues (d’où les dangers des vaccins à ARN).
Les reins travaillent de concert avec les surrénales, glandes qui gèrent notre stress, lorsque nous ne réussissons pas à nous adapter à ce qui est vécu. Tout stress se mesure aux possibilités de résolution dont nous disposons. Ces possibilités sont inscrites dans nos reins et font partie de nos capacités profondes à pouvoir agir et réagir en fonction du vouloir qui est le nôtre ! Le vouloir ou désir intime vient de l’esprit, lui-même lié au cœur, mais notre capacité à s’y engager, notre détermination à faire ce que nous voulons, viennent de nos reins. Les reins nous fournissent la force réalisatrice, celle de pouvoir incarner dans la matière notre propre volonté ! Incarner une volonté qui serait autre que la notre, ce que nous faisons tous sans s’en nous en rendre compte, revient à renier notre propre force, cette essence des reins qui nous est donnée à cet effet ! Ils sont comme les fondations d’une maison et ne pas se construire et vivre en fonction d’elles ouvre la porte aux problèmes les plus graves. Cette essence vitale de vie est et doit toujours rester le fondement même de notre existence et c’est lorsqu’elle est dilapidée pour de multiples autres raisons que celles qui nous concernent personnellement qu’elle conduit lentement à l’IR.
Alors pourquoi faisons-nous une IR ?
Lorsque nous perdons les fondements même de notre existence, lorsque nous ne pouvons plus compter sur nos propres forces de vie et devenons ainsi le jouet des forces extérieures qui ne feront que nous détruire de plus en plus !
Fait une IR celui qui a perdu la capacité à utiliser ses propres forces. Il ne reconnait plus ce pouvoir qui est en lui et est impuissant à réaliser ses projets de vie. Il conduit un véhicule dont la batterie se décharge constamment et il se sent alors impuissant à changer quelque chose qui ne lui convient, a perdu toute assurance et n’a plus les reins solides pour assumer ses projets.
Si cet épuisement est transitoire et subit (IRA), tout reviendra dans l’ordre dans la mesure où cette énergie n’était pas totalement défaillante alors que dans le cas de l’IRC, ces forces le lâchent carrément. C’est souvent un état de peur chronique et profond qui en est la cause initiale. Une peur enfermée en soi qui nous empêche continuellement de nous affirmer, nous rendant ainsi incapable de nous projeter dans la vie: peur chronique ou intense, consciente ou inconsciente de la vie, de la mort ou tout autre chose qui nous met dans en état de stress profond souvent méconnu de nous-mêmes. Les causes et conséquences sont multiples : invasion fréquente et répétée d’agents pathogènes extérieurs tels que virus, bactéries…, chocs émotionnels successifs, diététique alimentaire inadaptée, excès multiples ou surmenages, surtout intellectuels ou émotionnels.
Bien sûr, et dans tous les cas, ces causes n’interviennent dans le déclenchement de la maladie que lorsqu’il existe un terrain particulier et ce terrain est toujours une insuffisance d’énergie des reins, que celle-ci soit innée (de naissance) ou acquise (avec le mode de vie).
Tout malade qui va vers l’IRC doit se remettre en question profondément dans son mode de vie et de fonctionnement. Il a emballé, à cause de sa peur, son organisme dans une direction qui n’était pas la sienne épuisant ainsi toutes ses ressources vitales. Son travail sera alors de reconquérir cette force de détermination et d’oser s’affirmer sereinement face au monde qui lui fait peur !
Comme pour toute maladie chronique et grave, il nous faut ici impérativement parler de l’esprit (ou l'âme si vous préférez) qui repose en chacun de nous car il est la clé de l’apparition de ces maladies et donc aussi la clé de sa disparition. Cet esprit dont je parle, qui n’a rien à voir avec le cerveau et la pensée, est le noyau même de notre être à l’origine de notre vouloir profond et intime mais également de notre conscience intime. Ce vouloir et cette conscience sont reliés au cœur et peuvent donc être assimilé aux qualités de cœur, sans rapport aucun avec l’intelligence, si élevée soit-elle, reliée au cerveau et à la conscience diurne (intellect et sentiments).
Cependant et pour s’exprimer au quotidien, cet esprit à besoin, sur terre, d’un corps et d’une énergie, que fournissent justement les reins (force créatrice) laquelle est mise alors en vie par les autres organes (rate-pancréas, foie et poumon).
Cette force de vie nous permet bien sûr de procréer mais surtout de créer à partir de notre volonté reliée au cœur. Faire les choses avec le cœur est la meilleure façon de ne pas tomber maladie car l’énergie des reins est alors dirigée vers la vie, vers notre vie, nous procurant cette assurance et cette détermination naturelles. Faire les choses mécaniquement, uniquement avec la raison ou les sentiments dessèche l’esprit (et l’âme) et épuise la force vitale des reins. Nous le savons tous : un travail intellect, un stress, une agitation nerveuse, une forte excitation… sont extrêmement épuisants et demandent beaucoup de repos.
Ainsi chaque être possède un capital de vie, une réserve d’énergie gérée par ses reins (fonctions physique et énergétique mais également émotionnelle, psychique et spirituelle) qu’il reçoit à sa conception et dont il pourra disposer durant toute sa vie ! Il est donné une fois pour toute et ce capital originel ne peut être augmenté mais seulement préservé par, entre autres, l’alimentation, le calme, le sommeil, la lumière du soleil, une sobre activité, la sérénité et la joie intérieure. Cette énergie vitale est nécessaire au fonctionnement basique du corps et sera évidemment utilisé et affaiblit tout au long de votre vie, cela jusqu’à la mort qui, lorsqu’elle est naturelle, se déclenche naturellement lorsque ce capital est réduit à zéro. Ce capital est différent pour chacun et, bien utilisé, devrait permettre de vivre très longtemps. Or c’est plutôt l’inverse qui se passe : nous le gaspillons et le dilapidons sans même nous en rendre compte et devons en subit les effets sur notre propre corps, parfois à un âge avancé (IR liée à la vieillesse).
Nous courrons dans tous les sens, souvent à la recherche de satisfactions jamais satisfaites avec un intellect et des sentiments qui, plus que jamais, sont constamment mis à contribution dès le plus jeune âge, même la nuit, et épuisons ainsi progressivement mais sûrement ce capital de vie si précieux.
Pour les médecins chinois, l’activité sexuelle en excès, les dérives sexuelles, les lectures malsaines, les sorties festives intenses et répétées… font également partie de ces excès qui touchent tout un chacun. Fumer, boire ou manger beaucoup voire souvent, utiliser des drogues ou des médicaments en excès ou répétés … et bien d’autres choses encore tel que passer son temps devant la télé, travailler plus que mesure, surtout intellectuellement, se surmener pour réussir, critiquer et envier ce que l’autre possède ou fait, entrer en compétition avec les autres, extirper le maximum de ce que la nature nous offre, consommer à outrance, passer des heures à administrer sa vie au lieu de la vivre simplement....
Tout cela épuise notre capital de vie exactement comme dans ces jeux vidéo où vous possédez des points de vie, en perdez et en récupérez en fonction de ce que vous faites et mourrez lorsque vous avez épuisé ce capital. L’une des plus graves erreurs de l’homme, celle qui le plonge dans le chaos que nous commençons à vivre actuellement, est de ne pas écouter ses intuitions. Nous n’écoutons plus que notre intellect (la raison) ou nos sentiments (issus de nos émotions), tous deux issus du cerveau (gauche et droit) mais qui ne sont que des outils pour notre esprit et non notre raison d'être. L’écoute de notre seul intellect nous démunie de notre capital vie alors que l’écoute de notre cœur nous réchauffe, nous nourrit, nous régénère, nous guérit.
TRAITEMENT
Le traitement doit agir sur différents plans et demandera d’être poursuivi très longtemps.
Un tel traitement demande bien sûr l’aide d’un professionnel car il est multi-factoriel et complexe.
Il est impossible de donner un traitement standard (ils doivent être ciblés), sinon que des pistes de traitements.
10 remèdes spécifiques sont cependant indispensables, autour desquels graviteront tous les autres :
A eux seuls ils ne suffiront pas mais ils devront toujours être, les uns ou les autres, dans le traitement. Beaucoup de ces remèdes sont des diurétiques dont l’action ne se contente pas de faire uriner mais surtout de redonner aux reins l’énergie nécessaire aux processus que nous avons décrits plus haut.
Tous les diurétiques agissent sur une ou plusieurs fonctions des reins et jouent tous un rôle sur l’IR. Ils agissent sur les oedèmes, l’acidose, l’HTA, l’obésité et parfois le diabète. Ils régulent les constantes du sang et rejettent tout ce qui est toxique dans le sang donc pour l’esprit ! Ne les comparez pas à des diurétiques classiques qui n'ont pas d'action de fond sur l'IR.
Orthosiphon : grand remède d’IR : il nettoie tout, toxines, toxiques, médicaments, acides, sucres… utilisé dans les régimes, les calculs et infections des reins.
Piloselle : Il s’associe parfaitement avec l’orthosiphon en stimulant aussi la clearance rénale et en étant beaucoup plus antiinfectieux.
Garance : rétention d’eau, désengorge les reins et toute la lymphe.
Verge d’or (Solidago) : il draine et revitalise les fonctions rénales, leur redonnant vie.
Desmodium : grand remède des hépatites, il améliore les allergies et intolérances alimentaires et possède aussi une action protectrice des reins (toxiques et toxines).
Curcuma : Antiinflammatoire et détoxifiant majeur, agit aussi sur la perméabilité intestinale, sur les troubles hépatobilaires et pancréatiques en aidant le rein à se nettoyer.
Berbéris : il nettoie le foie, le pancréas (diabète) et libère ainsi des toxines et toxiques… et améliore ainsi l’état des reins et l’HTA. La berbérine est d’une efficacité remarquable pour diminuer la glycémie.
Boswélia : Remède Ayurvédique comme le curcuma, antiinflammatoire et régénère le tissu rénal
Astragale : il module l’immunité, apporte de l’énergie de soutien et ralentit le vieillissement des organes. Son activité est subtile et ralentit considérablement l’évolution de l’IR.
Ginkgo : antioxydant majeur et améliore la microcirculation rénale. Indiqué à tous les stades de l’IR, surtout chez les personnes âgées.
1 : Détoxification :
Elle est un temps essentiel du traitement. Il sera plus soutenu et sur de longues périodes (ex 3 mois) si IRA, plus léger et sur de courtes périodes (ex 10 jours par mois) si IRC.
Exemple de plantes à associer ensemble:
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Extraction des métaux lourds qui bloquent les reins (action sur la lymphe) : trèfle rouge + oseille crépue (ou patience) + coriandre auquel + 1 algue (chlorella, spiruline ou Afa-klamath)
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Diurétiques qui favorisent élimination des toxiques et toxines et renforcent les fonctions rénales : piloselle + orthosiphon + bouleau + asperge + persil
On alternera avec d’autres diurétiques : verge d’or (solidago), paliure, berbéris, reine des près, queue de cerise…
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Renforcer l’activité du foie : chardon marie, artichaut, pissenlit, desmodium…
2 : Alimentation :
Elle intervient au même niveau car elle est, pour ma part, un élément clé qui permettra toujours de ralentir la progression. Il agit à titre préventif et ralentit la progression de la maladie mais également de ses complications.
Le point essentiel est la suppression des protéines animales durant un certain temps (quelques mois à quelques années selon le degré de l’IR).
L’IR doit être végétarien et consommer des protéines végétales dans un premier temps. Il s’agit donc de bannir les régimes protéinés ou cétogènes en utilisant d’autres moyens d’amaigrissement lors d’un surpoids.
Réduire aussi la consommation de phosphore et potassium, beaucoup moins bien absorbés lorsqu’ils proviennent des végétaux.
Supprimer sel et de sodium (produits industriels, fromages…), fructose industriel (extrait de mais transgénique, retrouvé dans les boissons et aliments sucrés industriellement), aussi toxique que le glucose ou les graisses trans retrouvés en grande quantité dans les viennoiseries et aliments frits.
Manger naturel (non transformé, non industriel) est le meilleur conseil qui puisse être donné. Bannissez tout ce qui vous semble toxique.
Modérez fortement les quantités et répartissez sur 3 à 4 repas. Ne sortez pas de table l’estomac plein. La faim disparait 30 mn après le début du repas, alors mangez doucement, mastiquez et insalivez, c’est le seul moment de votre digestion où vous pouvez faire quelque chose pour elle.
Un apport régulier de fruits et légumes bio de saison et de la région, sans oublier les oléagineux (noix, noisette, amandes… 1 portion/j à varier) apportent fibres et probiotiques pour la flore intestinale, vitamines, enzymes, anti-oxydants, minéraux, oméga 3 (huile de lin ou de noix) et composés phytochimiques essentiels pour le bon fonctionnement du corps et sa régénération.
Mangez un peu de cru (25 à 30 %), évitez les surgelés et supprimez le micro-onde.
Buvez des eaux dynamisées, vivantes et peu chargées, exemptes de toxiques. Supprimez impérativement l’eau de robinet (contient toujours du chlore) et de sodium (Vichy St Yorre et St Célestin): les eaux mortes que nous buvons nous dévitalisent et épuisent nos ressources vitales. Or l’eau est un élément fondamental pour les reins puisque c’est à partir d’elle qu’il contrôle tout l’organisme, non pas à partir de ses molécules H2O mais à partir de l’énergie vitale qu’elle recèle et qui nourrissent les reins. Le priver de cette énergie vitale, c’est l’empêcher de travailler correctement et l’épuise avec les années. Ce n’est pas la quantité d’eau qui compte pour le rein mais la qualité de ce qu’il reçoit !
Perdre du poids (si surpoids bien sûr) est également une priorité fondamentale. 10 % de poids en moins sont déjà suffisants à améliorer considérablement votre santé. Faites-en un traitement nécessaire en vous faisant suivre s’il le faut ! Vous gagnerez de nombreuses années sur l’échéance de votre IR.
3 : Hygiène de vie : Son effet sera préventif mais aussi curatif en ralentissant la progression. Ces mesures à appliquer ont des effets extrêmement puissants dont vous ne pouvez pas vous imaginez l’impact, surtout si appliquées au quotidien. Elles sont simples et faciles à appliquer mais, à cause de cela, considérées sans effet. Or c’est tout le contraire car elles sont justement le point de départ de la maladie et doivent donc être absolument appliquées afin de nous régénérer.
Citons l’arrêt de la cigarette, la réduction de l’alcool à 1 verre de vin biologique/j et plutôt rouge, la réduction des antidouleurs, des antibiotiques (lorsque cela est possible), l’activité physique tous les jours (marche, vélo, natation ou toute autre activité qui vous fait du bien, toujours dans la joie et non la compétition, la performance ou par obligation), dîner tôt (18H30) et coucher tôt (le mieux : 22H), repas dans le silence, sans faire autre chose. Réduire la télé, prendre l’air et le soleil tous les jours (fenêtres filtrent les bons UV nécessaires à la synthèse de vit D), se ressourcer en forêt, à la mer ou en campagne (ions négatifs de l’air), faire le jardin…
Reposez-vous quand vous êtes fatigués et lâchez-prise à votre intellect, à vos certitudes, à vos émotions qui vous épuisent. Prenez du recul sur tout et utilisez la respiration pour vous remettre dans le rythme de la nature (ex : cohérence cardiaque). Faites le silence en vous régulièrement !
Beaucoup de ces mesures sont documentées et apportent même des preuves de leur efficacité sur la santé. N’oubliez pas, ce sont vos reins qui soutiennent toute votre santé, c’est d’eux que votre vie dépend, bien plus que vous ne pouvez l’imaginer ! Ainsi plus vous vieillissez et plus vous devez vous occupez de vos reins, ils vous le rendront.
5 : traiter le microbiote intestinal (SIBO, trouble de perméabilité intestinale) : de nombreuses études montrent que le microbiote intestinal (flore microbienne) joue un rôle fort important sur la santé rénale L’augmentation de l’urée dans le sang et donc dans les intestins créent une intoxication qui induit une augmentation de l’inflammation cependant inefficace à éliminer les toxiques et microbes pathogènes en excès. Il doit donc en être absolument tenu compte dans le traitement.
4 plantes sont majeures à cet effet :
Réglisse : antiinflammatoire en stimulant l’immunité. 15 jours par mois ou 4 jours sur 7 si HTA.
Curcuma : antiinflammatoire en détoxifiant (foie et VB)
Noyer : antiinfectieux en renforçant les intestins, si selles molles.
Desmodium : intolérances alimentaires
On peut dans certains cas, faire un bilan IMUPRO (test d'intolérance alimentaire (IgG)
5 : Traiter le syndrome métabolique et le risque cardio-vasculaire sous-jacents (si présents): HTA, Diabète, cholestérol, Triglycérides, tour de taille, stéatose, athérome… :
Olivier, aubépine, ginkgo, chardon marie, astragale, curcuma, prêle, noyer, artichaut
5 : Un traitement par les HE s’avère aussi indispensable ; il remet l’individu sur son chemin de vie.
Il est spécifique à chacun mais une formule générale sera déjà très bénéfique :
HE Pinus pinaster aiguilles + HE HE Junipérus comm. Baie + HE Bétula alba + HE Lavandu spica + HE Daucus carotta + HE Lévisticum off + HE Lédum groenlandica
Mélange en parties égales et prendre 1 gouttes 3 fois par jour 10 jours par mois.
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LA VIE NATURELLE : 0 800 404 600
LA ROYALE : 00352 55 96 44. N° vert : 00 800 29 06 82 76. Site : la-royale.com
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