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LA PHYTOTHERAPIE

(soins par les plantes)

et sa place dans les TRAITEMENTS.

Il existe deux manières d'utiliser la phytothérapie, même trois.

Soit de façon symptomatique soit de façon globale. La troisième façon est intuitive et ne concerne pas notre propos d'aujourd'hui.

La première s'adresse à la maladie alors que la seconde s'adresse au malade (état maladif d'intoxication).

La première qui s'occupe surtout de la maladie est pratiquée par la majorité des médecins et thérapeutes, elle est simple d'application puisqu'à chaque symptôme sont associés des plantes et principes actifs efficaces à supprimer le ou les symptômes en question. Il est cependant nécessaire de bien cerner la maladie et sa physiopathologie afin d'adapter au mieux les remèdes à celles-ci.

(La physiopathologie est l'étude approfondie des mécanismes de la maladie. Ils permettent de mettre en évidence toutes les déviations pathologiques afin de pouvoir agir directement à leur niveau)

Traiter la maladie revient à supprimer les symptômes gênants de celle-ci et permet de soulager le malade de façon importante afin qu'il qu'il ne souffre plus. Malheureusement, cette pratique à elle seule ne permet pas de guérir le malade intoxiqué. Elle supprime la maladie mais n'en traite pas la cause réelle qui se situe en amont des mécanismes visible de la maladie elle-même.

 

Toute différente est la deuxième façon de se soigner grâce aux plantes. Elle est autant différente sur la méthode que sur le but visé et fait appel à un traitement général ou global de l'organisme qui s'applique à traiter l'ensemble de l'économie. ce type d'approche demande une connaissance approfondie de l'homme sain, de son mode de fonctionnement ainsi que de la maladie et de sa physio-pathologie. Il concerne l'homme malade  c'est-à-dire l'homme intoxiqué et oblige le médecin ou le thérapeute à dépasser le cadre physique de la souffrance pour s'orienter vers tout ce qui peut permettre de comprendre la cause et le sens réel de sa plainte générale. Elle oblige à prendre conscience que l'être humain n'est pas fait que d'un amas de cellules fussent-elles à vocation physiques ou psychiques. L'homme est fait d'un corps et d'un esprit et c'est cet esprit qui est à l'origine même de son existence. Se soigner va alors consister à ne pas s'occuper seulement de son corps ou de son activité cérébrale mais aussi de son esprit. Il ne s'agira pas d'imposer une orientation à cet esprit mais au contraire de le libérer de l'emprise dictatoriale de l'ego, source de tous les problèmes que rencontre l'homme assujetti à son intellect ou à ses sentiments. 

Prenons un exemple. Vous êtes fatigué, dépressif, faites des crises d'herpès depuis longtemps, avez une hypertension et souffrez de lombalgies chroniques associées à des douleurs articulaires et musculaires. Le traitement symptomatique s'empressera de vous donner des anti-fatigues naturels ainsi que des plantes anti-herpétiques, un anti-hypertenseur, voire un traitement anti-dépresseur si cela s'avère nécessaire. Chaque symptôme possède son ou ses remèdes et l'ensemble de ces remèdes sera opérationnel sur chaque maladie ou symptômes reconnus. Ce traitement nommé allopathique consiste à contrer chaque signe perçu pour le faire disparaitre. C'est ainsi qu'une inflammation sera traitée par un anti-inflammatoire comme le curcuma. On sait maintenant que c'est un principe dit actif (une molécule extraite du curcuma) qui possède cette propriété en particulier, raison pour laquelle tous les laboratoires concentrent cette molécule, la curcumine, pour en faire un remède à part.

Mais n'étant pas présente en dose suffisamment forte pour interrompre l'inflammation, les médecins et laboratoires ont eu l'idée de concentrer fortement cette molécule de curcumine pour en faire un véritable remède anti-inflammatoire. Malheureusement, son activité ne permet pas de soigner le malade mais uniquement la maladie puisqu'elle supprime uniquement l'inflammation (par exemple articulaire) sans agir cependant pleinement sur la cause proprement-dite. C'est le curcuma qui a la capacité de détoxifier l'organisme, la curcumine n'étant qu'une partie isolée de son activité. Il ne viendrait à l'idée de personne d'engager uniquement un maçon pour construire sa maison pour la simple raison que son apparence extérieure suffit à la désigner comme telle !  

 

A vrai dire l'inflammation est une réponse physiologique et naturellement nécessaire à toute intoxication de l'organisme et toute inflammation est le signe patent qu'une intoxication est présente. Il ne s'agit donc pas tant de supprimer l'inflammation mais surtout de traiter l'intoxication sous-jacente permettant à cette inflammation de disparaitre toute seule, ce que fait parfaitement le curcuma en totum (c'est-à-dire avec l'ensemble de tous les composants  naturellement associés dans la plante). Le Curcuma est un véritable détoxifiant et renforce l'activité du foie et de la vésicule biliaire. Il nettoie les cellules en profondeur et leur redonne un mode de fonctionnement optimal. Il les réamorce tout comme un ordinateur le ferait avec sa fonction "reset". Il rajeunit la cellule et lui redonne son mode d'emploi ancestral. Ce n'est qu'à ce prix que l'inflammation pourra disparaitre tout naturellement donc avec l'ensemble des principes actifs du curcuma tout comme une maison ne peut être ainsi nommée que lorsque tous les éléments la composant sont intégralement présents !

Notez bien que le Curcuma est une plante dite "monocotylédone" (comme l'ail, les orchidées...) c'est-à-dire qu'elle est apparue en tant que précurseur de plantes plus évoluées dite "dicotylédones". Cela signifie en clair qu'elle possède en elle le schéma archaïque de fonctionnement de la vie et donc les traces profondes de son mécanisme intime. Lorsque la cellule ne sait plus comment faire, il faut la ré-initialiser et lui redonner le mode d'emploi, ce que fait fort bien le curcuma. On voit par là que les plantes sont bien plus que des principes actifs, elles possèdent une magie de fonctionnement qui est celle de la vie et c'est normal puisqu'elles en sont les détentrices. Habituez vous à penser qu'utiliser une plante (phytothérapie, aromathérapie), c'est utiliser de la vie à l'état naturel. Utiliser un médicament c'est utiliser de la chimie à l'état synthétique donc sans y adjoindre la moindre vie ni la moindre trace de régulation nécessaire et indispensable au bon développement de la vie. le traitement symptomatique à base de plantes agit entre les deux.

C'est ainsi que le véritable traitement phytothérapie aura la tâche ardue de soigner non plus ces symptômes mais la cause profonde et antérieure à l'apparition de ces symptômes. Il faudra donc d'abord soigner l'intoxication et les dégâts occasionnés par celle-ci.

Si nous reprenons l'exemple précédent avec fatigue, dépression, douleur, herpès, hypertension artérielle , lombalgies ... l'ensemble de ce tableau évoque d'emblée une forte intoxication. Et si l'intoxication est facile à déceler, sa cause l'est beaucoup moins, ce qui est logique puisque celle-ci est toujours unique et personnelle. 

Il s'agit donc d'une personne qui a forcé son organisme à dépenser toujours et encore plus (stress ou surmenage...) jusqu'à ce que ses glandes surrénales (petites glandes situées juste au dessus de chaque rein), organes impliqués dans la régulation des réserves énergétiques mises à notre disposition, ne soient plus en mesure d'agir efficacement. Cela conduit à des pertes d'énergie considérables et de grosses difficultés à se procurer l'énergie nécessaire pour se défendre, pour exister et pour vivre sa vie normalement. Le traitement consistera donc à utiliser des plantes dont l'activité est reconnue pour renforcer la glande surrénale.

 

On utilisera, entre autres, des plantes dites adaptogènes dont l'activité relance l’immunité mais aussi l'activité physique et psychique. Il faudra également calmer le mental qui flambe encore chez cette personne et ne lui laisse aucun répit. On associera donc des plantes à activité neuro-psychique dont l'action n'est pas de bloquer le psychisme mais de permettre au contraire de lui redonner une vitalité nécessaire à la prise de conscience d'un mode de fonctionnement toxique et délétère dans lequel cette personne est  enfermée  ! Cette prise de conscience n'a pas besoin d'être intellectuelle car elle est doit être vécue et ressentie plutôt que pensée car c'est à cette condition qu'elle présente la plus grande force.

Ce n'est donc qu'en agissant sur les organes impliqués dans le déséquilibre (le foie, les reins, les surrénales par exemple dans notre exemple) que nous pourrons relancer la machine, la nettoyer et lui redonner toues les chances de repartir sur les bon rails. C'est, toute proportion gardée, comme remettre sur pied une machine usée afin de lui ré-insuffler un nouveau souffle de vie et ainsi lui permettre de renouer avec ses fonctions primordiales consistant à agir uniquement au service de l'esprit.

 

C'est l'être intérieur qui doit diriger notre vie mais il ne le peut que si le corps et le cerveau lui sont entièrement subordonnés. Il faut donc détoxifier l'organisme de nos pensées toxiques qui entrainent nos organes vers la déroute immunitaire et énergétique pour ensuite renouer le lien entre le corps et l'esprit. Les huiles essentielles sont alors des armes redoutables car elles vont remettent toutes les vibrations en harmonie ! Voir AROMATHERAPIE.

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