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LA MENOPAUSE, UNE BENEDICTION ?

10 plantes pour transcender cette période

Dossier publié dans a revue : "Santé, corps, esprit"

numéro 

11,5 millions de Françaises sont ménopausées et 2,5 millions en préménopause, pourtant le sujet continue d’être abordé avec pudeur sinon avec honte. Loin d’être une maladie, la ménopause est malheureusement souvent vécue comme telle par bon nombre de femmes. Or la ménopause n’est ni une maladie ni malédiction, bien au contraire ; elle signe une transformation profonde et nécessaire de la femme dont la finalité n’est pas de terminer sa vie sous la contrainte du vieillissement mais plutôt de pouvoir se réaliser et s’épanouir pleinement en tant que femme ! La ménopause pourrait même être le point d’orgue de sa vie (à condition d’en changer sa perception). La fin de la procréation… pas de la femme !

 

Sur le plan physiologique, la ménopause est l’arrêt définitif des règles. La femme perd sa capacité procréatrice et ne peut donc plus porter d’enfant. Contrairement à l’homme, la femme a donc ce deuil à faire.

Les glandes génitales, ovaires chez la femme (ou testicules chez l’homme), dirigent l’activité reproductrice. C’est en réalité l’extinction de cette activité génitale qui est la cause de l’arrêt des règles et donc de l’arrivée de la ménopause. La ménopause apparaît souvent entre 45 et 55 ans. Cet âge varie fortement selon les caractéristiques familiales mais surtout individuelles.

Il existe en effet une horloge biologique endocrinienne qui programme l’âge où les ovaires s’arrêteront de travailler, bien qu’hygiène de vie et facteurs psychiques influencent grandement cet âge. En réalité, les sécrétions d’hormones ne s’arrêtent pas complètement, elles sont seulement mises en mode de fonctionnement minimal. Les hormones nécessaires pour une grossesse exigent des taux beaucoup plus élevés que ceux nécessaires à l’entretien des besoins spécifiques de la femme. Le processus de reproduction demande une énergie considérable à cause de la complexité de l’activité génitale. Une complexité qui n’a plus lieu d’être avec la ménopause.

 

Le XXIe siècle, vrai coupable des déséquilibres hormonaux ?

La ménopause et les transformations physiologiques qu’elle implique ne posent pas de problèmes de santé en soi. En réalité, la ménopause ne fait que révéler un déséquilibre sous-jacent et préexistant qui s’accentue suite à la diminution d’hormones. Ce n’est que tout récemment, au début du siècle dernier, que les problèmes apparemment liés à la ménopause se sont accentués et ont pris cette ampleur que nous connaissons actuellement.

On sait maintenant que plus une civilisationest développée intellectuellement, plus les troubles liés à la ménopause sont importants. Peu de femmes souffrent de leur ménopause lorsqu’elles vivent dans un peuple proche de la nature et dont les coutumes sont fortement ancrées dans une relation intime et profonde avec les forces vitales issues de la Nature. Au XXIe siècle, nous confondons trop souvent l’installation de ce phénomène avec les péripéties qui se développent durant ou après cette période. Ces perturbations sont causées notamment par une intoxication générale et une faiblesse énergétique de trois organes :

Reins/surrénales en tout premier lieu, lesquels gèrent les fonctions hormonales de base ;

Rate-pancréas, pour la gestion de l’énergie, du métabolisme et de la fabrication du sang ;

Foie, organe central de la désintoxication et de toutes les transformations métaboliques.

Ainsi tout trouble de la ménopause fera rechercher le(s)quel(s) de ces éléments et fonctions sont perturbés.

 

Une baisse d’oestrogènes mais pas seulement !

Deux hormones dirigent la génitalité de la femme ; les oestrogènes et la progestérone, sécrétées par les glandes génitales : les ovaires. La baisse définitive de sécrétion de ces deux hormones amène la ménopause. D’abord, on observe une baisse des sécrétions de progestérone puis de celles d’oestrogènes.

La baisse de progestérone entraine la préménopause. Puis lorsque le taux d’oestrogènes diminue, apparaît la ménopause définitive avec un arrêt des règles. Parfois, on observe des retours intermittents de ces règles lorsque l’équilibre hormonal n’est pas encore bien stabilisé. Mais à partir de cet instant, la sécrétion de ces deux hormones sera assurée par les glandes surrénales (au-dessus des reins) et également par le tissu graisseux pour les oestrogènes (d’où des carences moins fréquentes chez les femmes obèses ou en surpoids).

C’est la chute brutale de ces hormones qui provoque des troubles lors de la ménopause.

À la préménopause, une chute trop rapide et trop prématurée de progestérone peut notamment provoquer une hyper-oestrogénie relative, les taux d’oestrogènes restent identiques mais deviennent, en proportion, relativement plus élevés que ceux de la progestérone, devenus très bas par rapport à avant.

Les symptômes sont une congestion des seins et du bassin, fibrome, espacement des règles ou rapprochement… et parfois bouffées de chaleur.

Dans son livre « Guérir la ménopause », le Dr John R. Lee, spécialiste dans ce domaine, nous apprend qu’à la ménopause le taux d’oestrogènes chute de 30 à 50 % (2 fois plus faible) relativement au taux préalable, alors que 15 % de baisse suffisent à arrêter les règles, mais surtout le taux de progestérone devient 120 fois plus faible que son taux initial.

Ainsi, le premier point à savoir est que toute baisse, même très légère, mais définitive

d’oestrogènes, enclenche la ménopause !

Le second point est que toute ménopause s’accompagne aussi et surtout d’une carence très sévère en progestérone.

 

Supporter les carences hormonales

Si les carences d’oestrogènes et de progestérone ne sont pas le fond du problème, de nombreuses plantes peuvent tout de même accompagner la transition plus en douceur afin d’éviter les chutes brutales ou les petits désagréments liés à l’adaptation du corps.

 

Soulager l’insuffisance des oestrogènes

Une simple baisse de 15 % d’oestrogènes provoque l’arrêt des Règles alors qu’une baisse plus accentuée induit  des bouffées de chaleur, de la sécheresse vaginale ainsi qu’une ostéoporose (pendant les cinq premières années suivant la ménopause). Des rides autour des yeux et de la bouche, des yeux secs, une poitrine flétrie, la perte des rondeurs féminines, une baisse de la libido et de la fatigue constante sont parfois associés.

Ainsi pouvez-vous affirmer que votre corps manque d’oestrogènes seulement lorsque vous

souffrez de ces symptômes. Pour soigner cette insuffisance, on utilise des plantes dites oestrogéniques (phyto-oestrogènes naturels) qui renforcent l’activité des glandes ou leur synthèse à partir des graisses. Ces plantes travaillent sur plusieurs niveaux, elles régulent certes toute l’activité ovarienne mais cela ne représente en réalité qu’un tiers de leur fonction. Elles aident aussi la femme à puiser en elle sa force féminine pour lui permettre de retrouver le sens de sa vie de femme.

Les plantes à action oestrogénique sont nombreuses, une ou deux suffisent pour un traitement de fond dont le protocole est précisé plus loin.

Sauge sclarée : Salvia sclaréa. Salvia signifie : sauver ! c’est le remède pour soulager les transpirations. Elle agit sur le physique, le moral, l’immunité et l’identité féminine. À

prendre dans tous les cas, à un moment donné ou à un autre. Salvatrice, elle vient au secours la femme !

Maca : cet adaptogène agit en profondeur.

Alfalfa (luzerne) : à préconiser chez les femmes maigres, dénutries, déminéralisées (ostéoporose), dévitalisées, fatiguées.

Houblon : contre les insomnies et l’hyperexcitabilité nerveuse. Aide aussi contre les excès d’androgènes : pilosité excessive, peau grasse.

Actea racemosa : remède contre l’excitabilité, l’hypertension artérielle, l’irritabilité, les vertiges… elle est également utile en cas de contre-indication à la prise d’oestrogènes comme dans le cas des cancers hormonodépendants ou en cas de bouffées suite à la prise de tamoxifène.

Trèfle rouge : il purifie le sang et nettoie la peau.

Bourgeon de framboisier et d’airelle : à donner en traitement de fond lors de tout traitement lié à la ménopause.

 

Réguler la progestérone

La progestérone est un progestatif, c’est-à-dire qu’elle a pour rôle de maintenir la

grossesse (gestation). Cette hormone s’oppose également aux effets potentiellement toxiques des oestrogènes. C’est aussi l’hormone de la sérénité. Sa présence permet de renforcer la circulation, soutenir la thyroïde et la surrénale dans la gestion du stress, de fluidifier le sang, d’améliorer la libido (détente, calme), normaliser le sucre, prévenir les cancers féminins, transformer la graisse en énergie, stimuler les os…

Ainsi, même à la ménopause, souffrir de l’un de ces maux voudra dire que vous manquez de progestérone ou encore que votre taux d’oestrogènes est relativement trop haut par rapport à celui de votre progestérone. Cet état est surtout fréquent avant la ménopause ou lorsque les règles réapparaissent malgré la ménopause mais aussi durant les premières années de la ménopause.

Sa carence est souvent associée à une insuffisance surrénale qui, en temps normal, devrait prendre le relais de sa sécrétion. On suspecte notamment cette carence en cas de gonflement du visage, des seins, de troubles circulatoires, d’obésité du bas du corps, d’anxiété, d’agressivité, d’irritabilité, de déminéralisation chronique, d’ostéoporose, de baisse de libido. Traiter cette carence consistera à relancer la fabrication de cette hormone par des plantes dites progestatives.

Alchémille : aide pour la circulation, décongestionne le bassin.

Yam : contre les excès de poids, oedème, ostéoporose…

Salsepareille : détoxifiante et adaptogène. Elle redonne force et énergie.

Achillée millefeuille : en cas de saignements

Bourgeon pommier : en traitement de fond des insuffisances progestatives.

 

Un branle-bas de combat hormonal

Nous disposons de plusieurs glandes fondamentales pour notre équilibre vital : les génitales (ovaires et testicules), les surrénales (aux reins), la thyroïde (à la gorge), l’hypophyse (au cerveau) ainsi que l’épiphyse au centre du cerveau. Ces glandes sécrètent de nombreuses hormones indispensables à la vie et au bon équilibre de la ménopause (cortisol, hormones thyroïdiennes…)

À la ménopause, tout déséquilibre de ces glandes, extrêmement fréquent à notre époque, va révéler les moindres faiblesses accumulées durant la vie et dont l’expression va être amplifiée à ce moment-là, faiblesses qu’il faudra repérer et traiter pour avoir une chance d’améliorer les symptômes souvent mis injustement sur le compte de la ménopause. Il peut s’agir d’un surmenage, d’une dépression, d’une anxiété cachée, d’un mal-être… qui existait avant mais était compensée jusque là ! Sans ce système glandulaire, nous ne grandirions pas et serions incapables d’évoluer. L’ensemble des glandes commande à toutes nos transformations : la naissance, la puberté, la grossesse, la ménopause et même la mort naturelle. (La mort naturelle sur le plan énergétique n’étant que la dernière étape, celle de l’extinction totale des glandes dont l’épuisement complet des reins/surrénales,liés à la survie). La ménopause comme l’andropause ne représentent donc qu’une étape de transformation du corps permettant un  passage en douceur de  l’âge adulte à la vieillesse.

Ainsi cet âge de vieillesse ne doit pas être considéré comme l’antichambre de la mort ni comme un mouroir au seuil de l’au-delà, mais au contraire comme un tremplin vers une vie de plus en plus simple, faite de sens, de paix, d’épanouissement, d’amour et de succès personnel !

Il est normal que la ménopause, ce passage à l’âge de la sagesse, s’accompagne aussi d’un ralentissement physiologique des activités de toutes les glandes puisqu’il est prévu que l’être humain ralentisse aussi ses activités, qu’il soit plus serein, plus posé, plus à l’écoute de soi. Il est donc moins stressé et n’a plus besoin d’autant d’énergie pour réaliser ce qu’il a à faire. L’âge apaise les passions et rend plus sage. Que cet être humain ne puisse ou ne veuille pas s’adapter à cela ne fera que rendre encore plus difficile ce passage progressif, jusqu’à épuiser parfois ce capital hormonal précieux s’il n’en tient pas compte. Or, c’est chez la femme que ce ralentissement naturel et bienfaisant est le plus significatif.

Prenez soin de vos autres glandes

C’est lorsque le système hormonal décline brutalement et anormalement, lors de la ménopause, qu’apparaissent divers symptômes. Ainsi ces symptômes ne se résument pas aux ovaires mais également aux surrénales, à la thyroïde, à l’hypophyse…

Tout traitement de ménopause doit donc impérativement prendre en compte les glandes impliquées dans le déséquilibre constaté (voir les symptômes). Chaque glande peut alors être traitée par des plantes spécifiques qui favorisent ou régulent la production des hormones respectives.

La glande surrénale

Elle est essentielle car, à la ménopause, elle prend le relais de la sécrétion des oestrogènes et progestérone. Si elle ne fonctionne pas bien, ce relais sera inefficace. Elle est toujours impliquée, donc à traiter impérativement. Les signes sont : burnout, fibromyalgie, épuisement, baisse de libido, troubles articulaires, musculaires et immunitaires, infections à répétition, allergies chroniques, stress, dépression… signes fréquemment rencontrés lors de la ménopause. Une simple fatigue chronique doit faire penser à un trouble de cette glande.

Pour cela, on utilise principalement trois adaptogènes oestrogéniques :

Maca qui stimule la libido mais aussi l’équilibre des fonctions féminines.

Ginseng contre la fatigue, l’épuisement, le surmenage, la déprime…

Réglisse, en cas de troubles digestifs, métaboliques, inflammatoires, infectieux…

 

La testostérone

Ce n’est pas une glande mais une hormone tout aussi nécessaire chez la femme. Elle protège le cerveau, les muscles, les os, le coeur et déclenche le désir charnel. Si insuffisante, on observe une baisse de libido, de force musculaire, une hypersensibilité, une dépression, une fragilité émotionnelle…

On traite avec :

Tribulus : pour la perte du désir sexuel (mélange en petite quantité ; 20 %).

Elle améliore aussi la dépression avec hyper-émotivité

Maca : relance la libido

Mucuna : contre la dépression dopaminergique (difficultés à démarrer la journée)

Avoine : pour l’hypothyroïdie et la reminéralisation

 

La thyroïde

Il est fréquent que la thyroïde soit déjà en insuffisance avant la ménopause. Cette dernière ne fera alors que l’aggraver ou la révéler au grand jour !

À suspecter en cas de dépression avec manque d’entrain, froid aux extrémités, apathie, métabolisme et digestion ralentis, constipation, prise de poids, baisse de libido, crampes, hypotension artérielle et bouffées de chaleur. Elle accompagne presque toujours une surrénale faible qu’il faudra alors aussi traiter.

On utilise :

Fucus : pour l’iode

Ashwaganda : cette adaptogène calme aussi les insomnies

Avoine : si insomnie, peau sèche et déminéralisation.

 

L’hypophyse

Reliée au cerveau, elle harmonise les messages hormonaux. Or, les hormones sont souvent affaiblies à la ménopause et l’hypophyse suractive ces glandes et finit par les épuiser encore plus.

L’hypophyse doit donc être calmée (en calmant l’activité cérébrale) : le traitement vise alors à diminuer l’impact des messages cérébraux (souvent issus de notre inconscient) via les neurotransmetteurs. Les cétones issues des huiles essentielles sont des remèdes clés pour ce type de traitement.

On choisira parmi ces huiles à cétone : la sauge officinale, l’hysope officinale, le romarin ABV, Lavandula spica, carum carvi, menthe poivrée… À très petites doses et sous le contrôle d’un médecin et aromathérapeute, elles vont aussi réguler le foie et la digestion (attention : les cétones sont neurotoxiques à forte dose).

Elles sont en fait détoxifiantes et nettoient les connexions nerveuses encombrées. On y associera aussi les plantes à activité nerveuse (voir plus loin).

 

Votre ordonnance phyto

Tous les traitements proposés peuvent être pris en pharmacie ou laboratoires. Ils sont à suivre 2 à 3 mois minimum et à changer si inefficaces. Les traitements se font 3 semaines sur 4 ou 5 jours sur 7, pendant tout le temps nécessaire au bon équilibre. Prendre des doses suffisantes.

L’activité génitale demande beaucoup d’énergie et provoque des déchets qui doivent être évacués continuellement. Mais lorsque le foie et les systèmes d’élimination sont perturbés, comme c’est fréquemment le cas de nos jours avec la pollution, le stress, la fatigue, l’hyperactivité, le surmenage, les addictions…, ces systèmes deviennent, avec l’âge insuffisants et conduisent à des intoxications profondes qui seront visibles lorsque toutes les fonctions physiologiques ralentiront, et en particulier lors de la ménopause. Ce sont surtout les fonctions du foie, de la lymphe (Rate-pancréas), des reins/surrénales et de la thyroïde qui deviennent insuffisantes, faisant croire par erreur à un problème exclusif d’hormones génitales.

N’oubliez jamais : la ménopause ne fait que révéler au grand jour toute intoxication et déséquilibre de santé qui pré-existait déjà.

Poids, fatigue, éruptions cutanées, dépression, angoisses, irritabilité… ne sont pas des problèmes spécifiques de la ménopause mais ne font que se révéler, s’amplifier ou s’aggraver lors de celle-ci. Un organisme sain dont le foie, l’immunité, les reins et surrénales fonctionnent à merveille ne provoquera jamais de symptômes ou de maladies durant la ménopause, même avec un taux d’hormones génitales des plus bas. Ce sont les intoxications, carences globales et finalement l’inefficacité, plus que leur carence, de plusieurs hormones qui induisent tous ces problèmes.

 

L’indispensable détoxification générale !

Comme pour tout déséquilibre ou toute maladie, détoxifier devra être une priorité. Nous nous intoxiquons tout au long de notre vie mais nous ne nous détoxifions pas au même rythme. La vieillesse ou la ménopause ne sont propices à la maladie que lorsque cet équilibre est rompu. Détoxifier est la partie essentielle du traitement, car non seulement elle améliore le terrain mais ralentit aussi la vieillesse en permettant aux tissus de se régénérer. On traitera foie, surrénales, lymphe, pancréas, émonctoires, sang…

Exemple de cure de détox possible sur 3 semaines (à répéter plusieurs fois si nécessaire).

A prendre matin et soir ;

Réglisse (sauf si HTA), salsepareille, patience : 1 c. à soupe en décoction chaque matin

Chardon marie, romarin, thym, millepertuis, fumeterre, ortie feuilles, trèfle : 1 à 2 c. à soupe en infusion l’après-midi ou en soirée.

 

Les 4 niveaux à surveiller !

Après avoir détoxifié et renforcé le système hormonal, quelques petites choses sont encore à vérifier :

1) Soutenir la circulation (fini les bouffées de chaleur)

Pendant la ménopause tout ralentit et stagne, entraînant de multiples effets secondaires que nous prenons pour des maladies.

Ces 3 plantes circulatoires améliorent les bouffées de chaleur :

Mélilot : oestrogénique, elle lutte contre l’oedème lymphatique.

Vigne rouge : elle agit sur la protection vasculaire des reins, du coeur et de la rétine (exemple si diabète).

Alchémille : elle est progestative et utile en périménopause.

2) Gérer les carences

Pendant la ménopause, il n’est pas rare de souffrir de carences.

Les rétablir améliore l’immunité et le métabolisme. Il sera donc particulièrement important de faire un sérieux état des lieux afin de pouvoir rectifier ces carences.

On s’interressera tout particulièrement à supplémentera en zinc, sélénium, vitamines C et B (on la retrouve dans la levure de bière), E, B12, B9 (naturelle), D, mais aussi en iode (grâce au fucus), EPA et DHA naturels (à base d’algues), ALA (huile de lin).

On pourra aussi ajouter à l’alimentation de la spiruline, poudre de jus d’orge, du pollen de fleurs, de l’eau de mer, de l’alfalfa, (luzerne), du fénugrec, de l’ortie, de l’avoine ou de la prêle.

Ces suppléments aideront pour revitaliser l’énergie et reminéraliser (ostéoporose). Ils ne sont évidemment pas à prendre tous ensemble ou en même temps et devront donc faire l’objet d’une sélection personnelle.

 

3) Réguler l’activité nerveuse

À la fois conséquence et origine des problèmes, le stress est au coeur de notre société actuelle. On distingue deux cas :

Nervosité excessive : cela engendre des bouffées, angoisses, hypersensibilité, oppressions, irritabilité, insomnie, somatisations…

Pour cela, on soulage avec :

Actéaracémosa : (oestrogénique)

Houblon : (oestrogénique et anti-androgénique : si pilosité, séborrhée, mais aussi la valériane et la passiflore qui calment les bouffées, la mélisse contre les colites et l’aubépine pour le coeur…

 

Fatigue nerveuse : les symptômes sont de la dépression, une tendance aux addictions…

Rhodiole, millepertuis, griffonia, mucuna, gattilier, safran

Je recommande le combo safran/rhodiole disponible au Labo Pilèje : 2 à 4 capsules par jour.

 

4) Traiter le foie si nécessaire ! Ne jamais oublier le foie.

Il est au coeur des émonctoires et son traitement est souvent nécessaire lors d’un déséquilibre. Le sujet n’est pas traité ici pour ne pas alourdir le dossier.

 

À chaque symptôme, sa plante !

1) Préménopause

A choisir ;

  • Si saignements, règles rapprochées : on choisit l’EPS (extrait phyto-standardisé) alchémille + gattilier auquel on associera Achillée millefeuille (Ex : La Royale, 6/j) ou la formule : Fytogénon P du Labo. Décola (contient alchémille, achillée, yam, gattilier, Zn) : 2 à 3 comprimés par jour.

  • Si mince et bouffées : EPS alfalfa + houblon

  • Si bouffées importantes et hyper-androgénie (irritabilité,pilosité…) : houblon + alchémille

2) Bouffées de chaleur

On associera ;

  • EPS sauge sclarée + Mélilot (ou EPS Houblon) + alfalfa (à privilégier ) ou Fytogénon F du Labo. Décola (2 comprimés par jour, 5j/7).

  • GémoMénos du Labo. La Royale (contient framboisier, airelle, pin) : 7 gouttes matin et soir, 3 semaines sur 4.

  • Des graines de lin bio (à mouliner finement, avec salades) : 1 c. à soupe par jour dans l’alimentation.

 

A ces 3 prescriptions de base, on rajoutera, selon les cas :

  • Si déprime, dépression, irritabilité, addictions (sucre…) : griffonia et + safran : Physiomance control (2 gélules par jour) du Labo. Thérascience.

Si forte asthénie, épuisement : ginseng puis maca (agissent aussi dans la baisse de libido).

  • Si antécédents de cancer hormonodépendant ou contre-indication aux oestrogènes ou traitement antihormonal (ex : Tamoxifène) : prendre actéaracemosa (La Royale : 6 gélules par jour) et rajouter l’une des 2 formules suivantes :

griffonia/millepertuis (EPS ou La Royale : 3 gélules matin et soir)

ou griffonia/safran (Thérascience : 1 à 2 gélules le soir).

  • Si Traitement symptomatique des bouffées (en pharmacie), choisir et associer plus ou moins aux traitements précédents :

Sérélys (cytoplasme de pollen) : commencer par 2 capsules x 2/j puis 2/j dès amélioration.

Acthéane (complexe homéopathique) est quelquefois efficace. 1 cp à répéter plusieurs fois par jour en fonction des bouffées.  À ne pas faire en continu.

  • D’autres exemples de traitement de la ménopause pour bouffées de chaleur :                                                                   Ménopause en hypothyroïdie avec bouffées :

On les distingue par les symptômes suivants : dépression, , manque d’intérêt, angoisses, hypotension artérielle, constipation, digestion lente, frilosité, prise de poids, circulation veineuse, fatigue…

Associer (minimum 3 à 6 mois) : EPS alfalfa + mucuna + vigne rouge + réglisse + rhodiole + millepertuis : 2 c. à café matin et soir.

Natural Thyroformula Supersmart 2 capsules le matin et 2 capsules le soir au repas.

Sépia 15 CH : 25 granules tous les 14 jours pendant 3 mois.

      Ménopause avec bouffées:

Se traduit par : excitabilité, irritabilité, agressivité, stress, anxiété, hypersensibilité, insomnie, déprime, surmenage, en fait trop, plutôt maigreur…

Associer (minimum 3 à 6 mois) :

EPS sauge sclarée, + alchémille + houblon + griffonia +  mélilot +  valériane + rhodiola : 2 c. à café matin et soir.

Actéa (cimicifuga) La Royale : 3 gélules matin et soir.

Lachésis 15 CH : 25 granules tous les 14 jours pendant 3 mois.

3) Le traitement hormonal substitutif

Le traitement hormonal substitutif (hormones synthétiques de remplacement) est à éviter car toxique et dangereux et ne règle en rien le problème de fond. Sa seule véritable indication est suite à l’ablation des deux ovaires. La carence en hormones est alors totale. Mais peu à peu, et lentement, les surrénales et tissus graisseux vont prendre le relais. On peut donc, uniquement dans ce cas et durant les premières années, donner des oestrogènes et de la progestérone en compensation à condition d’utiliser de petites doses et surtout des hormones naturelles (phyto-hormones des plantes) :

On associera Phyto œstrogène cream (oestrones) Supersmart : Il pourra être pris à la dose de ½ cuillerée à thé chaque jour en local (zone du thorax), 5 jours sur 7. A associer à Phyto progestérone cream Supersmart : à prendre 1 jour sur 2.

On peut doubler la dose (tous les jours) si résultat insuffisant.

Si Sécheresse cutanée et/ou vaginale :

Traiter en premier la thyroïde puis désacidifier et reminéraliser.

On rajoutera au traitement général vu plus haut:

Phytosoya gel en local : 1 flacon 3 fois par semaine en intravaginal pour la sécheresse est très efficace.

Mucocaps Labo Décola : W6 et W7 (onagre, argousier) (2 gélules/ jour à avaler) : sécheresse générale.

Macérât cèdre du Liban La Royale : 7 gouttes x 2 /j.

Pour booster la libido, Il est toujours nécessaire de traiter le contexte psychoémotionnel souvent présent : routine, image de soi, dépression, surmenage, pas d’élan de vie ou d’énergie… Et si les remèdes aphrodisiaques naturels ne sont pas suffisants à eux seuls (thym, sarriette, gingembre, poivre noir), on peut ajouter :

On associera: EPS sauge sclarée (30 %) + tribulus (20 %) + ginseng (20 %) + alchémille (30 %) : 1 c. à soupe par jour.

SuperMaca Supersmart : 1 gélules 2 fois par jour.

Synergie d’Huiles essentielles de thym saturéoides + gingembre + cannelle écorce + romarin ABV + ylang ylang + poivre noir : 2 ml de chaque à mélanger avec 20 ml d’huile végétale : appliquer 10 gouttes sur le bas du dos tous les matins (3 semaines sur 4) et avant chaque acte.

 

4 : Pour limiter l’ostéoporose

L’ostéoporose, celle liée en rapport avec une insuffisance oestrogénique, est souvent présente. On reminéralise avec lithothamne, dolomite, fénugrec, alfalfa, avoine, prêle, ortie, bambou. Le macérât de Pin, ou macérât ronce sont aussi utiles.

Exemple de traitement :

Fytogénon plus Labo. Décola (maca, yam, soja, prêle) : 1 gélule par jour.

Bains alcalins avec Pro Alcal Labo. Décola pour reminéraliser : 1 à 2 c. à soupe dans bain chaud, 20 minutes, 2 fois par semaine.

SuperBone Formula (Supersmart) contient magnésium, calcium, bore, strontium, D, K, Bambou : 2 cp matin et soir.

 

Conclusion :

Traiter la ménopause, c’est traiter l’intoxication chronique du corps. Toutes les faiblesses d’un corps intoxiqué se révèleront ou s’amplifieront systématiquement durant cette période. C’est pourquoi la ménopause est également une période propice à la femme pour retrouver entièrement sa santé. Profitez de cette période pour sortir enfin des clichés tous faits sur le rôle que vous avez à jouer et laissez cette puissante force féminine, force que l’homme ne possède pas, s’exprimer et s’épanouir en vous. Ce que vous perdez en « procréativité » vous le gagnerez en créativité et force intérieure !

La ménopause est une période propice pour vous libérer ! Elle favorise votre développement intérieur et apporte un soutien inestimable à votre évolution personnelle et spirituelle !

 

LA ROYALE : 00352 55 96 44.  N° vert : 00 800 29 06 82 76. Site : la-royale.com

SUPERSMART : 00352 264 955 57. N° vert : 0 820 200 800. Site : supersmart.com

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