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Pourquoi faisons-nous des infections ?

     L'infection est une maladie (voir "le malade et la maladie"). Elle peut être aiguë c'est-à-dire de courte durée mais aussi intense ou inversement chronique, de longue durée et peu intense. Une infection semble liée à un microbe qui envahit l'organisme et le rend malade. Elle s'accompagne dans un premier temps de fièvre, de transpiration, de sensation de froid ou de chaud, de fatigue, de mal-être, de courbatures et de douleurs souvent localisées dans la zone atteinte (douleurs thoraciques si infection pulmonaire, en urinant si cystite, aux sinus si sinusite...). Il s'ensuit rapidement un écoulement clair puis jaunâtre voire purulent, qui s'extériorise par voie naturelle (la peau (abcès), la vessie (urines troubles), le nez (glaires), les bronches, les intestins (diarrhée), les voies vaginales (mycoses) ...)

     Dans presque la majorité des cas, l'infection disparait avec ou sans traitement. Parfois elle peut trainer de longs mois et provoquer beaucoup de fatigue, elle peut aussi se pérenniser et devenir chronique et dans d'autres cas, malgré tout fréquents, induire un état maladif chronique source de maladie elles-même chronique telles que les maladies auto-immunes, la maladie de Lyme et de multiples autres maladies organiques et dégénératives du coeur, des articulations, des glandes et parfois encore de maladies plus générales tels que les vertiges de menière, acouphènes, troubles de la thyroide...

     Il est en effet maintenant reconnu que, par exemple, la polyarthrite rhumatoide serait la conséquence d'un virus (le virus d'Epsten Barr ou le cytomégalovirus...) non éliminé de l'organisme. Il continuerait de provoquer ses dégâts en induisant cette maladie par la fabrication d'anticorps qui, au lieu d'être dirigés uniquement contre ce virus, le serait aussi contre ses propres cellules articulaires. Un sujet sur lequel nous reparlons !

     Mais revenons aux maladies infectieuses en général. Traiter une maladie infectieuse, selon le concept pasteurien, consisterait donc à tuer le microbe qui, selon toute apparence, est la cause proprement-dite et unique de l'infection. Ce microbe peut être un virus, une bactérie, un champignon (mycose) ou encore un parasite. Nous possédons des traitements très efficaces pour les bactéries (antibiotiques) et les parasites, un peu moins efficaces pour les champignons (antifongiques) et pratiquement inefficaces pour les virus (virucides), ce qui explique notre incapacité à soigner la grippe avec efficacité. Ces traitements chimiques (antibiotiques par exemple), même si efficaces, ont cependant l'inconvénient d'avoir de nombreux effets néfastes (importantes perturbations de la flore intestinale, baisse d'immunité et d'énergie vitale). Il faut reconnaitre qu'ils ont su révolutionné le pronostic des maladies infectieuses à une époque où la connaissance de la santé et des maladies infectieuses était devenue quasiment inexistant (voir "que sont les médecines naturelles"). Le problème est que la ruée universelle vers ces traitements a conduit inévitablement à cette impasse d'aujourd'hui où beaucoup d'antibiotiques sont devenus absolument inefficaces pour des infections même bénignes, à cause d'une résistance à certains microbes qui se propagent dans les hôpitaux à partir de personnes déjà affaiblies immunitairement et saturées d'une kyrielle d'antibiotiques très puissants donnés par ces mêmes hôpitaux. C'est ce qu'on appelle les maladies nosocomiales.

     Le fait est que la médecine d'aujourd'hui pense avec force et conviction que la cause de l'infection n'est qu'un problème de microbe et non pas de malade. Que tout individu en bonne santé soit capable de se défendre et ne puisse attraper aussi facilement un microbe ne saute pas aux yeux des médecins qui défendent ce point de vue pasteurien.

     Voilà donc le point de vue de la médecine classique à propos des maladies infectieuses.

Qu'en est-il maintenant des médecines naturelles ? Nous allons voir qu'il est tout autre car il fonde la compréhension du processus sur le malade et non sur la maladie (voir le malade et la maladie).

     La maladie est certes fondée sur l'infection et le microbe mais sa cause profonde, c'est-à-dire ce qui l'a provoquée, vient du malade lui-même, de son intoxication (voir la détoxification) ! Comment cela est possible ? Le comprendre est en fait relativement simple. Les jardiniers le savent. Ils savent qu'ils doivent planter leurs graines ou leurs plans sur un terrain en affinité avec la graine ou le plant qu'ils veulent voir pousser ! Une terre acide ne laissera pas les mêmes plantes pousser sur son sol qu'une terre alcaline ou qu'une terre déminéralisée ou même qu'une terre riche... Or il en est exactement de même pour les microbes qui ne se développent qu'en fonction du terrain de l'individu. Un terrain acide ou déminéralisé ne laissera pas les mêmes microbes se développer et ce terrain est la signature du malade qui laissera uniquement certains microbes l'envahir alors que d'autres n'auront aucun effet sur lui, même lors d'une épidémie. Cela explique pourquoi de nombreux individus ne contractent pas un virus pendant une épidémie alors qu'ils peuvent le contracter en dehors de toute épidémie. N'êtes-vous pas interpellés par le nombre de malades gravement atteints par la Covid en regard de l'ensemble des individus vivant sur cette planète et qui ont eut un contact avec ce virus ? Pourquoi les médecins ne tombent-ils pas comme des mouches, eux qui sont en première ligne de cette Covid ? J'ai une fille, qui termine ses études de médecine, qui a fait son stage interné au CHU de Mulhouse,  aux urgences et en plein boom de la première vague (2020) qui a touché de plein fouet cette région. Elle était en première ligne et n'a jamais fait la Covid alors qu'elle a été en contact permanent avec ce virus. Elle est cependant sortie de ce stage harassée pour enchainer dans un autre stage en pédiatrie qui a fini par l'épuiser complètement physiquement et psychologiquement à cause d'un emploi du temps et d'une pression psychologique digne de ces temps modernes où le rendement est plus important que la qualité des soins dispensés. Non pas que les soins soient, dans ces hôpitaux, de mauvaise qualité, bien au contraire, mais ils le sont toujours au dépend des internes qui doivent faire les besognes les plus ingrates, besognes le plus souvent sans rapport avec les soins qu'ils sont censés apporter au malade. Toujours est-il que c'est, à bout de souffle, qu'elle a contracté la Covid, 8 mois après la première vague. Pourquoi 8 mois après ? Parce que son organisme n'avait plus, à ce moment là, l'énergie nécessaire à se défendre. Elle était en vide d'énergie et de sang (manque de vitalité, de défenses et anémiée) et pouvait laisser sans inconvénient un virus l'envahir sans qu'elle puisse s'en préserver ! Un terrain absolument propice à laisser pénétrer un virus, virus qui ne se voyait pas confronté à un organisme avec une énergie défensive opérationnelle. Ce qu'il n'a pas pu faire pendant les 8 mois qui ont précédé cette infection, le virus le pouvait à ce moment là car le terrain en était tout disposé !

     Mais allons encore plus loin et voyons ce qui se cache derrière une infection. Une intoxication ! Par quoi ? Non pas par un microbe mais par des toxines et toxiques issus de notre mode de vie, lequel produit, à l'excès, un terrain spécifique à un microbe ! Agir jusqu'à l'épuisement, être en surpoids, avoir de l'hypertension, du diabète ... est la preuve que votre organisme est plein de toxines et de toxiques. Voilà ce qui arrive en fin d'hiver ou juste après les fêtes lorsque votre organisme est épuisé et saturé en toxines. Vous tombez malade et faites une grippe qui vous cloue au lit.  Ces toxines et toxiques sont d'un type particulier et sont alors des aliments de premier ordre pour le microbe en affinité avec ce type de déséquilibre et donc de terrain. Arrive un degré d'intoxication où l'organisme est à saturation et trouve le moyen de se débarrasser de ces toxiques. Et l'une des façons de le faire est d'attirer le microbe (par exemple le virus de la Covid) qui est en affinité avec ce terrain toxique spécifique. En fait il ne l'attire pas car les microbes sont omniprésents, surtout lors d'une épidémie : il ne fait que le contracter au moment même où l'affinité du terrain avec le microbe est optimale ! Tout organisme en état d’insulinorésistance ou syndrome métabolique (association d'une HTA, d'un sucre élevé dans le sang avec cholestérol, taille abdominale élevée, surpoids...) sera plus sujet à attraper la Covid. C'est ce qui se passe lors de cette épidémie de Covid. Pour ce qui est des jeunes ou moins jeunes qui attrapent la Covid et n'ont pas ce syndrome, ils sont malgré tout en affinité avec ce virus le temps de l'épuisement où toutes les conditions sont alors momentanément remplies pour les remplir. L'état de stress lié aux mauvaises conditions de vie du moment crée un terrain qui correspond, à ce moment précis et pendant une très courte période, à celui d'une insulino-résistance à l'origine de l'infection. L'état de stress induit une fatigue et un déséquilibre métabolique qui, lorsqu'il atteint un seuil, a suffisamment épuisé les réserves de l'organisme pour être capable de se laisser infecter ! Un autre élément important est l'état de notre énergie vitale laquelle est dépendante, entre autres, de notre alimentation !  

    Chaque infection s'enclenche lorsque les conditions qu'offre l'organisme sont remplies pour le développement du microbe à l'origine de l'infection. Votre organisme devient alors comme une boite de pétrie qui permet à ce microbe de se développer sans que vous puissiez y opposer une défense satisfaisante. Le pourrait-il que ce microbe ne ferait que transiter (séro-positif) sans y créer la moindre gêne ni le moindre symptôme ou la moindre maladie et c'est exactement ce qui se passe lorsque vous êtes positif à la Covid mais ne le saviez pas. Vous n'êtes pas plus contagieux que d'autres mais juste en train de vous défendre naturellement comme cela est nécessaire et indispensable pour continuer d'évoluer. Un organisme qui sait se défendre est un organisme qui possède une immunité efficace, il se défend lors de tout passage inopportun de microbes et peut alors continuer à vivre comme il se doit. Nous verrons dans un autre article que l'immunité est dépendante de notre énergie vitale (notion de médecine chinoise). Fait donc une infection celui qui ne sait pas se défendre parce que son énergie n'est pas optimale. Son corps tourne au ralenti ou fonctionne de manière inefficace engendrant de multiples toxines, lesquelles encombrent l'organisme et le saturent, aggravant du même coup son fonctionnement et induisant ainsi un mécanisme auto-actif d'intoxication continuelle. Une fois l'intoxication reconnue ou lorsque le processus est à saturation, le microbe n'a plus qu'à s'installer tranquillement et à se nourrir de tous ces toxiques et toxines en présence. Le microbe n'est pas la cause de l'infection (voir lettre du Dr Meurin). La cause en revient aux toxines et toxiques qui, par leur présence, attirent par affinité le microbe qui, une fois installé, déclenchera une réaction de l'organisme que nous nommons infection. Cette réaction est l'inflammation qui déclenche alors les réactions de défense nécessaires à l'évacuation des toxines et toxiques dont le microbe fait alors aussi partie. 

Il se nourrit, se développe et déclenche le mécanisme de réaction de l'organisme.    

   

     Le 5 mars 2021. 

    

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