LA POLY-ARTHRITE RHUMATOIDE (PR)
Dossier publié dans a revue : "Santé, corps, esprit"
numéro
La P.R. est une maladie articulaire dite "auto-immune" qui touche essentiellement les articulations périphériques (surtout poignets, mains, pieds … mais peut aussi toucher toute autre articulation). Elle atteint celles-ci au niveau de la synoviale articulaire conduisant à leur destruction. La synoviale est une membrane qui limite un liquide, la synovie. Ce liquide sépare tous les cartilages articulaires et a pour fonction de servir d'amortisseur pour cette articulation mais également de nourrir ces cartilages par un phénomène d'imbibition (de contact). La lésion élémentaire est une forte inflammation de cette membrane qui aboutit à un gonflement articulaire important, parfois des rougeurs, des douleurs et des raideurs articulaires matinales (débutent en fin de nuit jusqu'au petit matin) et, sur le long terme, à des déformations et séquelles parfois très invalidantes. Une fatigue, un fébricule, une perte d'appétit, un amaigrissement, des micro-ganglions, une anémie, un trouble des globules blancs… sont fréquents et montrent sa relation étroite avec l'immunité et la lymphe. Elle peut même atteindre certains organes signifiant par là que la P.R. est plus une maladie générale qu'une maladie des articulations elles-mêmes.
Elle est 3 fois plus fréquente chez les femmes avant 60 ans par rapport aux hommes. Des bilans biologiques (recherche du facteur rhumatoïde, des anticorps antipeptides cycliques citrullinés, vitesse de sédimentation (VS), protéine CRP permettent d'en faire un diagnostic mais ceux-ci ne sont ni précis ni spécifiques et donc peu fiables pour affirmer le diagnostic à son début, d'autant plus que la radiographie initiale est également souvent normale. Ces bilans, radios et IRM sont par contre très utiles pour signaler les dégâts infligés à l'articulation et donc pour suivre l'évolution de cette maladie sur le long terme.
Plusieurs signes radiologiques sont caractéristiques de la P.R
- érosions autour des articulations + géodes (cavités, ulcérations) intraosseuses
- pincement articulaire (destruction du cartilage) :
(ces 2 premiers signes permettent le diagnostic de P.R.)
- transparence radiologique des têtes osseuses (= ostéoporose)
Bien que la cause de la PR soit inconnue, on sait malgré tout qu'elle est favorisée par un terrain génétique spécifique, parfois familial, le tabagisme mais aussi les hormones féminines (améliorée transitoirement pendant la grossesse).
LA P.R., une inflammation de la synoviale articulaire
Si l'arthrose est une maladie dite dégénérative touchant initialement les cartilages, la polyarthrite est une maladie inflammatoire dégénérative qui débute par la membrane synoviale. Ce tissu synovial s'amplifie et prolifère même, tendant à recouvrir les cartilages, à les ronger puis à faire de même avec l'os. C'est dans la fonction de la synoviale que se trouve la clé de la compréhension de la P.R., celui d'éviter que les cartilages ne se touchent et ne s'abiment mais également dans celui de les nourrir. Retenez bien ces deux fonctions de la synovie : la nutrition et la défense, car ce sont elles qui sont atteintes lors d'une polyarthrite rhumatoïde. On peut également ajoutez à cela le caractère hautement destructif de cette maladie. Ces informations sont primordiales puisque ce sont elles qui vont nous indiquer la raison d'être et les possibilités thérapeutiques de cette maladie.
Arthrose et P.R. sont toutes deux des maladies dégénératives donc des maladies où l'acidose des tissus concernés est intense (voir article sur l'arthrose). Mais alors que la première est liée à un excès de déchets non évacués par les reins, la seconde fait en plus intervenir le système immunitaire qui attaque le tissu nutritif de l'articulation.
Ce n'est donc plus seulement l'organe "énergétique" Rein qui est en faiblesse mais également l'organe énergétique "Rate-pancréas" ainsi que le "foie", dont les rôles sont de s'occuper de la nutrition et de la défense, organes en relation très étroite avec la digestion, la lymphe et le système immunitaire, 3 fonctions extrêmement intimes et interdépendantes de la "Rate-pancréas" et du " foie" énergétiques (notions de médecine traditionnelle chinoise). Cette différence d'avec l'arthrose est de taille puisque ce n'est plus seulement l'intoxication en elle-même qui est au centre de la problématique de la PR mais également l'intensité de la réponse de l'organisme à cette intoxication (liée au foie) ! C'est cette réaction elle-même qui est extrêmement toxique. Les articulations s'enflamment violemment comme si un intrus extrêmement dangereux avait pénétré en eux et s'était fixé sur ces articulations, sauf que cet intrus n'était pas, à priori, de taille à causer de telles déflagrations et n'avait d'ailleurs aucune raison de le faire. La véritable raison est que l'intrus, tel un coup de froid, n'est qu'une circonstance déclenchante et non la cause de cette violente inflammation, laquelle ne provient en réalité que de l'individu lui-même, de sa manière de fonctionner et de construire sa vie c'est-à-dire en se détruisant. Ce n'est donc pas l'inflammation par elle-même qui détruit les articulations mais l'individu seul qui se détruit par son propre mode de vie auquel il se soumet de son propre chef. L'intoxication n'est alors que le reflet du mode de vie, et l'inflammation excessive le reflet de la réaction intensive liée à ce mode de vie qui est celui de l'auto-destruction. En somme soigner une PR va consister à aider le malade à lâcher-prise à ce mécanisme toxique afin qu'il puise corriger ses erreurs sans qu'il ait besoin de les combattre ! Il lui faut changer ce programme de l'intérieur et cesser de se détruire !
La P.R. , une maladie auto-immune
Ainsi avant d'aller plus loin, il nous faut d'abord expliquer ce qu'est une maladie auto-immune selon la médecine classique puis nous verrons ce qu'elle est réellement selon les notions de corps et d'esprit, notions reliées au concept d'être vivant conscient de lui-même et donc responsable de sa propre vie, le seul état qui puisse lui procurer un équilibre de vie et de santé mais aussi et surtout la joie de vivre "celui qu'il est".
Une maladie auto-immune est définie comme une inflammation d'un organe, tissu ou structure provoquée par notre propre système immunitaire et en réponse à l'introduction d'un microbe étranger (rôle primordial des virus et de bactéries en tant que co-facteurs). Par exemple dans la PR, celui-ci cible la synovie des articulations, l'attaque et la détruit par une très forte inflammation non résolutive, si intense qu'elle provoquera des séquelles et des déformations. En d'autres termes c'est nous-mêmes, par notre système immunitaire, qui agressons nos propres structures et les détruisons. On dit alors que le corps se retourne contre lui-même. Les anticorps qu'il produit pour se défendre contre un agent étranger (un virus) qui a pénétré en lui, il les utilise pour attaquer ses propres structures de vie ! Il se détruit parce qu'il fait l'amalgame entre un corps étranger (virus) qu'il a reconnu et ses propres cellules qu'il ne reconnait plus comme étant les siennes propres (la synoviale pour la P.R.) !
Voilà une conception bien étrange que défend le corps médical, bizarre si l'on part du principe que tout est vie ! Ainsi comment un organisme peut-il programmer sa propre destruction par erreur ? La vie crée la vie et ne détruit que pour reconstruire. C'est un principe de médecine naturel incontournable et il nous faut donc aussi l'employer pour comprendre les maladies, aussi destructives soient-elles en apparence.
Car quoiqu'il est dit, toute maladie n'est que l'effort que fait l'organisme pour guérir le malade de son intoxication ! Ce n'est pas le malade qui peut guérir sa maladie mais la maladie qui a pour charge de guérir "le malade", celui qui est intoxiqué, celui qui réagit en se détruisant pour ce qui est de la PR !
Ainsi, selon l'hypothèse actuelle la plus probable, cette auto-destruction serait que notre système immunitaire s'emballe à cause d'un corps étranger qu'il aurait repéré mais dont la réponse ne se limiterait pas à ce corps étranger (le virus ou autre) mais aussi à une partie spécifique de notre organisme (la synoviale). On explique cela en disant que cette partie serait composée de cellules possédant une plaque d'immatriculation immunitaire semblable à celle de ce corps étranger ! Somme toute il ne s'agirait que d'une dysfonction immunitaire, d'une erreur de jugement et d'interprétation de la part du Système immunitaire (S.I.) dont la solution thérapeutique serait une intervention catégorique sur celui-ci, l'empêchant purement et simplement de réagir et de se défendre.
Un traitement classique lourd !
L'affaire n'est cependant pas simple du tout puisque va apparaitre très rapidement un dilemme contraignant et anxiogène pour le malade. On sait que bloquer ce S.I. le plus précocement possible réduira d'autant plus efficacement les dégâts potentiels qui ne manqueront certes pas d'apparaitre si le traitement n'est pas pris en charge le plus rapidement possible puisqu'attendre plus de 3 mois réduira d'autant plus grandement les chances de suppression des symptômes. il devient alors extrêmement difficile pour tout malade de refuser ces traitements classiques aussi lourds soient-ils, ce qui se comprend parfaitement !
Malheureusement et dans le même temps, on sait tout aussi bien que ces traitements peuvent produire de nombreux effets secondaires et même devenir dangereux avec le temps.
Ajoutons encore à cela que la raison réelle de cet emballement immunitaire est complètement méconnue malgré le fait que nous en connaissions parfaitement bien le mécanisme apparent. Or le traitement classique ne s'adresse qu'à ce mécanisme en le contrant sans pour autant en comprendre le moindre du monde sa raison d'être. Ainsi enlève t'on un voyant d'une voiture sans jamais corriger la raison d'être de cet avertissement qui demande, cela va sans dire, une indispensable correction !
Le traitement classique consistera ainsi à bloquer le plus rapidement la réaction immunitaire inflammatoire à l'aide de puissants médicaments nommés immuno-suppresseurs et biothérapies, un mot attirant (bio = vie) qui cache bien son jeu puisqu'il fait exactement le contraire en contrant l'activité du S.I. et l'empêchant purement et simplement de jouer son rôle, d'où les effets secondaires très fréquents et très invalidants, obligeant parfois à l'arrêt du traitement (notamment immunodépression et risques de cancérisation par défaillance complète du foie et du système immunitaire). Non seulement ce traitement n'agit pas sur la cause mais on peut même dire qu'il l'aggrave puisqu'il affaiblit le système immunitaire qui doit, comme nous allons le voir, au contraire être absolument rééquilibré ! C'en est même l'impératif majeur !
Quel est le sens d'une P.R. ?
Ainsi, la toxicité profonde, à l'origine de ces maladies, ne vient pas de l'extérieur mais uniquement de notre façon de fonctionner et de penser personnelle. Elle est liée à notre mode de vie considérant que telle ou telle chose dans notre fonctionnement n'est pas tolérable ou acceptable. Et ce qui n'est ni toléré ni accepté dans la PR est notre propre manière d'agir (cela concernera alors les articulations des membres supérieurs) ou d'avancer (membres inférieurs). Une petite voix issue de notre intuition nous indique en effet que nous n'avançons pas ou n'agissons pas en fonction de nous mais, au lieu de gérer cela en être responsable, au lieu de travailler à se changer intérieurement, à se nettoyer et donc à se détoxifier dans la paix et dans la joie afin de se transformer véritablement, d'agir et d'avancer correctement, nous choisissons et décidons de lutter avec force contre cela ! Nous rejetons et jugeons, combattons et nous infligeons cette contrainte de vie qui en devient une obsession ! C'est cette intolérance envers nos propres insuffisances, que nous avons perçues et reconnues intuitivement, qui caractérise les maladies auto-immunes (M.A.I.) et c'est donc sur elle qu'il faut travailler en ramenant l'individu au choix de se transformer et d'évoluer plutôt que de rester accroché à cette insuffisance dont il s'accuse inutilement !
C'est ce lien avec l'intolérance qui explique que nous devons, lors du traitement, nous intéresser à un trouble de perméabilité intestinal (voir plus loin) !
Et là encore ce n'est pas en supprimant définitivement certains aliments avec lesquels nous sommes intolérants par affinité avec nos insuffisances, mais en soignant véritablement cette intolérance qui est liée avant tout à un manque de tolérance envers soi, un manque de "responsabilisation" envers ses propres insuffisances ! Quant je parle de responsabilisation, je ne veux pas parler de culpabilité ni de faute quelconque à confesser mais uniquement d'une nécessité d'accepter ses erreurs, naturelles en soi, et dont la correction volontaire et consciente est en mesure de modifier favorablement notre existence et par là même de nous guérir ! Toute maladie est l'effort que fait le corps pour nous guérir (guérir le malade, celui qui est intoxiqué par de fausses croyances). Ce n'est certes pas chose facile mais cette acceptation est une clé fondamentale pour pouvoir modifier le cours de toute maladie, quelqu'en soit l'étape. Seule l'acceptation (ne plus être dans l'intolérance) et la ferme volonté de changer cet état (devenir réellement plus fort face à ce qui est nous étranger (nouvelles conceptions de vie) pourront améliorer la situation en question, jamais le fait de s'infliger un jugement et une sentence irrévocable ! Là doit être la finalité d'un traitement naturel.
Le rôle des virus dans la P.R. !
On ne peut ainsi comprendre et finalement soigner les maladies auto-immunes et donc la P.R. qu'à la condition de replacer l'homme malade dans le contexte de sa raison d'être ! Il sera nécessaire un jour de faire table rase de tous ces faux concepts de santé qui n'abordent que l'apparence extérieure de mal-être d'un malade sans jamais tenir compte de l'état profond et réel de l'individu qui est la véritable source de son état maladif ! Nous entendons constamment dire que la maladie est l'effort que fait l'organisme pour retrouver l'équilibre et la santé mais nous continuons à passer notre temps à contrer ces efforts pour réduire à néant toutes les capacités que met en œuvre cet organisme pour redevenir "sain" ! Il nous faut un "esprit sain" dans un organisme "sain" donc soigner le corps afin qu'il puisse devenir le bon outil nécessaire et indispensable au service de l'être. L'inflammation excessive des M.A.I. est cet effort que fait l'organisme pour lutter contre le fonctionnement toxique et délétère d'une partie de notre organisme ou d'une fonction de celui-ci. Ce qui est particulier dans les M.A.I. est que c'est cette lutte elle-même qui est toxique ! L'intoxication que présente l'organisme n'est pas extérieure au malade mais vient tout simplement de lui ! Elle est cette fausse croyance qu'il fasse combattre et attaquer ce que nous ne savons pas (di)gérer ! C'est le travail de ses propres cellules qui est devenu toxique comme si le programme qu'il lui avait ordonné était devenu "fou", ce qui en soi est la réalité puisque ce programme est issu d'un être qui ne s'écoute plus, qui n'écoute plus ses propres valeurs intérieures (consistant à travailler sur soi et à les réintégrer dans sa propre vie) mais celles d'un fonctionnement destructeur, issu de son cerveau et de son ego, et consistant à combattre et à lutter avec intensité tout ce qu'il ne tolère pas ! La folie n'est plus psychique mais physique et donc devient active et entièrement incarnée jusque dans l'organisme!
C'est alors que celui-ci n'a plus d'autre ressources salvatrices que d'éliminer par l'inflammation ces cellules qu'il considère comme des programmes cellulaires toxiques à l'image de virus qui auraient envahis ces mêmes cellules et induits un programme étranger. En cela ce n'est également pas faux puisque tout programme, depuis l'origine de l'être jusqu'à aujourd'hui, n'a pu être écrit qu'à l'aide de morceaux de gènes que sont précisément les virus. Ils sont des codes que nous intégrons et utilisons pour faire évoluer nos propres codes et donc la traduction vivante (génétique) de la manière dont nous évoluons ! C'est l'humanité qui choisit ces codes en fonction de la direction qu'elle choisit librement de prendre et ces codes viraux ne représentent que la partie codante (la programmation cellulaire) et concrète du choix qu'elle décide de prendre. Il en est ainsi des individus sains tout comme des malades qui présentent des programmations génétiques qui ne sont toujours que la conséquence de choix personnalisés de vie. La maladie tente de rééquilibrer le malade, celui qui est intoxiqué. Dans les M.A.I. ce code génétique est issu d'un virus spécifique qui est l'expression d'un être qui se bat impitoyablement contre ses propres cellules jusqu'à les détruire. Il engage son propre système immunitaire à ce combat qui ne fait que réagir à l'intoxication préalable. La maladie n'est alors que la réaction inflammatoire de défense et de détoxification qui tente de ramener l'être dans l'équilibre (correction de ce qui ne va pas en nous) plutôt que dans l'impulsivité et la réactivité défensive intransigeante envers soi-même, elle-même en rapport avec ce qui ne va pas en nous ! On pourrait dire que les M.A.I. permettent de nous aider à nous corriger d'un programme toxique que, dans la réalité et dans les faits, nous suivons malgré tout alors que nous l'avons reconnu être toxique et destructeur !
Ce qu'il faut retenir de la PR pour la soigner
La P.R. n'est que l'expression d'un être qui vit dans la croyance qu'il faille combattre et extirper ses faiblesses plutôt que de les corriger. Ce n'est pourtant qu'en vivant nos faiblesses intérieures que nous pouvons les corriger et ainsi nous transformer afin d'agir et d'avancer correctement, selon nos propres intuitions, et non plus selon nos croyances.
La forte réactivité ne pourvoit pas à construire l'être mais au contraire à le détruire. Elle le fait régresser. Ainsi au lieu de (di)gérer ce qu'il vit pour se nourrir d'informations nouvelles afin d'accéder à une conscience plus élevée, cet être crache son venin sur lui-même et s'accuse de tous les maux de la terre, agressant son propre corps qui ne fait que se déformer et ainsi adopter l'attitude de sa façon de penser ! Il existe beaucoup de contraintes forcées, d'obligations, d'exigences, d'intolérance envers soi dans les M.A.I., cela au détriment de la vie et de la liberté d'être ce que nous sommes dans notre for intérieur. Cette forte réactivité s'exprime sous la forme d'un feu qui veut brûler ce qu'il ne tolère pas et se retourne contre lui-même ! On veut lutter contre le mal en s'accusant de son impuissance à ne pas pouvoir changer les choses ! La véritable intoxication n'est pas seulement dans l'intoxication elle-même mais dans la manière de gérer celle-ci. Au lieu d'une prise de conscience sereine et centrée sur soi (sur sa responsabilité), celle-ci est rejetée sur notre être et vécue comme une culpabilité ou une faute que l'on se cache à soi-même en la détruisant inlassablement ! Concernant la P.R., ce malade perçoit qu'il n'avance pas dans sa vie (touche les MI), que ses actions sont peu efficaces (touche les MS). Il cherche alors à devenir performant, à s'imposer un rythme, des contraintes et des exigences (à faire ou à avancer coute que coute) qui iront jusqu'à déformer ses articulations et même les détruire s'il le faut. Il se force, force ses articulations à faire ou à le faire avancer et exerce ainsi une dictature impitoyable envers lui-même car il veut devenir performant et efficace là où il pense qu'il ne l'est pas. Mais cela n'est que croyances, dogmes ou formatages et ce sont eux qui sont toxiques et doivent ainsi être corrigés. Les combattre ne les supprimeront pas dans la mesure où ils n'auront pas été acceptés, compris puis modifiés de l'intérieur comme il se doit !
Le traitement général de la PR
Le traitement proposé ici n'est évidement ni complet ni exhaustif. Il veut montrer les lignes directrices et donc les orientation à prendre lors de cette maladie si l'on désire agir sur le fond.
Traiter les M.A.I., et donc la P.R., doit tenir compte du système immunitaire, de la lymphe, du foie et surtout du système énergétique rate-pancréas mais également des reins et de la surrénale impliqués dans la structure de l'être qui est touchée secondairement.
Deux axes fondamentaux de traitement sont à envisager. Le premier concerne le système immunitaire, témoin de notre identité profonde. Le second, la digestion, surtout au niveau de l'absorption intestinale et donc de l'intestin grêle, témoin de notre capacité à construire et faire évoluer cette identité. Un troisième axe, commun à la médecine classique, est celui de l'inflammation. Il est uniquement symptomatique mais ne doit pas être négligé afin de ne pas décourager le malade impliqué dans un traitement de fond de longue durée. Il faut en effet compter entre 6 mois et 3 ans, voire plus, pour soigner une M.A.I. !
Tout ces traitements doivent être fait par cure de 3 semaines sur 4 ou 5 jours sur 7 durant de longs mois.
Traitement immuno-modulant et anti-inflammatoire
Les plantes dites immuno-suppressives n'existent pas, ce qui est logique puisque les plantes que nous utilisons ont pour but de créer la vie, la relancer ou de la réguler, mais pas de la supprimer (à moins d'isoler et de concentrer fortement certains principes actifs, ce qui en fera un médicament symptomatique).
Il n'existe pas, dans les organismes vivants, de processus de mort tels que nous les concevons. La mort n'est pas un arrêt mais une transmutation d'un état vers un autre. Ces processus apparemment mortifères, apparents dans la mesure où ils ne sont pas synonymes de disparition de la vie, ne sont donc en réalité que des préludes à la transformation et aux changements nécessaires qui participent toujours à l'évolutivité de la vie. Une cellule meurt pour en produire une autre. Ce qui est processus apparent de mort n'est en réalité que processus de transmutation pour naitre autrement et de façon sublimée telle une chenille qui meurt pour devenir papillon. Ce qui est transformation au sein du corps physique est transmutation au sein de l'être intérieur. Lui seul, notre noyau profond, ne meurt jamais mais se transmute intérieurement en devenant toujours plus conscient de lui-même. Son genre reste toujours identique à lui-même bien qu'il mûrisse et grandisse et devient ainsi différent sans pour autant être un autre. Or cette transmutation, qui se produit sur le plan de l'être intérieur mais doit aussi être réalisée parallèlement sur le plan cellulaire, le sera grâce au système immunitaire qui, tout en nous permettant de conserver note individualité, intégrera dans le même temps ce qui est nouveau dans l'organisme et deviendra une partie renforcée de son identité.
Ainsi les traitements qui régulent le système immunitaire sont dit immuno-modulants et ne font que réguler les différentes fonctions du système immunitaire. Ces immuno-modulants sont tous anti-viraux voire anti-bactériens. Ils relancent le système immunitaire en modulant les réactions excessives de celui-ci comme si cet excès était assimilable à une insuffisance. En fait excès et insuffisance ne sont que des principes opposés participant d'un même déséquilibre à l'image des deux facettes d'une même pièce. La médecine traditionnelle chinoise nous dit que tout excès est toujours la conséquence d'une insuffisance cachée, cachée parce que non visible, non repérable à priori. Ainsi des virus ne peuvent pénétrer dans l'organisme que si le système de vigilance (notre S.I. chargé de nous défendre contre des éléments étrangers) a été insuffisant à les repérer. La tentative brutale et intense de rejet n'exprime dans ce cas qu'une remise à niveau de ce S.I. qui relance tout ce qu'il peut pour retrouver sa place en tant que système de vigilance, à l'image de la colère violente qui n'est qu'un signe d'impuissance manifeste. Les plantes immuno-modulantes agissent ainsi en relançant ce S.I. plutôt qu'en le boostant. On peut encore se représenter la colère et l'agressivité comme étant la résultante d'une incapacité à s'être protégé de quelque chose qui nous atteint ! On ne supprime alors pas vraiment la colère mais on active cette capacité à se protéger de tout ce qui peut nous atteindre !
Il faut également savoir que toute baisse d'immunité liée à un surmenage, des excès, un stress chronique, des études trop poussées, un manque chronique de sommeil, une vie décousue, une alimentation défectueuse ou tout autre cause, induit tôt ou tard la possibilité d'une infection virale chronique dite dormante (faible inflammation dite de bas grade). Un virus s'installe et sollicite le système immunitaire en sourdine. Epuisant très doucement ce système immunitaire, ce virus peut un jour se réveiller à la suite de certaines sollicitations (stress, surmenage, puberté, post-grossesse, ménopause, choc, traumatisme, blessure, chirurgie …) et entrainer une relance excessive de la surrénale puis son épuisement, les 2 alternant dans le temps. Il se crée alors un terrain de maladie auto-immune liée à une immunité mal gérée et dont la cause profonde est en réalité un manque de reconnaissance du malade de sa propre identité.
Remèdes immunomodulateurs et anti-viraux : Les virus sont les vrais coupables lors des M.A.I.
- réglisse, mélisse, griffe du Chat, Sureau, astragale : ces remèdes sont à associer sous forme de tisanes, décoctions ou d'extraits totaux (3 semaines sur 4).
- Moducare C (traitement naturel) : 1 gélule x 3 / j en dehors des repas (disponible "La vie naturelle")
- HE antivirales et immunomodulantes : ravintzara, saro, ciste, encens, myrrhe, thym saturéoides à bornéol, magnolia, épicéa, pin maritime, laurier …
- On associera de manière continue et selon le niveau de carence constaté : Sélénium, Zinc, Vit C (Ester-C ou Acérola), Vit D, Vit B9 (sa forme réduite non toxique : 5-méthyltétrahydrofolique), L-Lysine… (laboratoire Supersmart)
- Action nutritive et équilibrante sur le système immunitaire : spiruline, Afa Klamath, propolis, ortie feuilles …
- On peut dans certains cas ajouter (à la Réglisse) de l'éleuthérocoque et/ou ginseng, rhodiole, ashwaganda, schisandrae… sous forme de cures, lorsque les surrénales sont à plat (fatigue associée, suite de surmenage, de stress, choc, traumatisme, opération, suite de grossesse …)
Ex : Adaptix supersmart (association d'adaptogènes)
Traitements de la perméabilité intestinale
Traiter la perméabilité intestinale c'est en réalité traiter tout le système digestif c'est-à-dire la perméabilité de toutes les muqueuses mais également des membranes cellulaires (dont les synoviales). Cela implique le système de défense immunitaire, la lymphe circulante, le foie / vésicule biliaire et le système pancréatique, sans oublier les reins, l'estomac et le gros intestin.
Ne traiter que la perméabilité intestinale conduira à des échecs certains puisque celle-ci n'est en définitif et de façon très résumée que la conséquence d'une "difficulté à accepter notre vie, à la (di)gérer et à intégrer ce qui nous est donné ". Le système digestif, de façon globale, et donc en relation avec le système immunitaire et la lymphe, nous permet d'intégrer ce que nous vivons en tant qu'expérience vécue en un savoir qui nous appartiendra alors en propre. Ne pas intégrer ce savoir revient à ne pas tirer profit de nos expériences et finalement ne pas évoluer vers la conscience. C'est par la digestion que nous pouvons intégrer ce que nous vivons et ainsi nous transformer.
De nombreux remèdes sont à envisager. En réalité tous les remèdes à activité digestive sont à considérer dans ce type de traitement.
C'est leur association en fonction des troubles constatés qui va permettre d'être exhaustif et donc efficace. Traiter la P.R. en traitement de fond revient donc aussi à traiter le système digestif, lequel sera renforcé par une alimentation adéquate. Sachez qu'il n'est nul besoin de présenter des symptômes digestifs pour soigner celui-ci. Toute PR doit faire envisager ce traitement général, même si aucun symptôme digestif n'y est perçu. Cependant la plupart des malades atteints de P.R. présentent souvent peu ou prou un ou plusieurs symptômes d'ordre digestif.
On insistera tout particulièrement sur les remèdes agissant sur les muqueuses digestives, sur l'équilibre de la flore intestinale, sur l'absorption intestinale et sur sa régénération :
Pré et pro-biotiques, Propolis, Pollen de fleur (Ciste), Spiruline ou Afa klamath, Ortie fe, Chicorée… Noyer, Réglisse, Curcuma … glutamine à donner par cures pour régénérer l'intestin. Sans oublier l'alimentation à base de végétaux. Le N-acétyl-D-glucosamine, le Zinc, la Propolis…
* Perma Royal (laboratoire La Royale) : 1 sachet par jour, dilué dans grand un verre d'eau (20 CC) (commencer par 1/2 sachet /j 15 jours puis augmenter jusqu'à 1 sachet /j voire à 1 sachet matin et soir si bien toléré). A faire au départ en continu 3 mois puis par cures de plus en plus espacées.
Contient 10 catégories de nutriments (= 24 ingrédients différents) agissant sur la restauration de la muqueuse intestinale (voir formule site https://www.la-royale.com).
* On peut associer la formule d'HE suivante : (A faire préparer en pharmacie spécialisée). Permet de renforcer l'immunité intestinale et de rééquilibrer l'estomac, le foie, le pancréas, la flore…
HE Romarin off ABV 15 % + HE Mentha pipérita 5 % + HE Cinnamomum Zeylanicum écorce 5 % + HE Thymus vulgaris à thymol 5 % + HE Eugénia caryophylatta clou 5 % + HE Coriandrum sativum 15 % + HE Zingiber off 10 % + HE Carum carvi 10 % + Ocimum basilicum methyl chavicol 10 % +
HE Ilicium vérum 10 % + Myristica fragans 10 % : 1 à 3 gouttes (fonction du poids, de la tolérance et de l'intensité des symptômes) dans un peu de miel ou aux repas x 3 Jour.
Formule contre-indiquée chez les enfants et femmes enceintes.
Oméga3 (W3) : EPA et DHA mais aussi huile de lin (W3 à chaines courtes à toujours associer à une alimentation fortement végétarienne afin d'y apporter les nutriments nécessaires à la transformation de ces W3 à chaine courtes en W3 à chaines longues (EPA et DHA). C'est l'activité équilibrée de l'ensemble des oméga (W) qui module l'inflammation.
Traiter l'intoxication et l'inflammation excessive
Tout comme dans l'arthrose, dossier auquel je vous renvois, un traitement anti-inflammatoire et détoxifiant est nécessaire. On n'hésitera pas à prendre du Curcuma, de la Curcumine à forte dose, de la Boswélia et de l'Harpagophytum en quantité répétée, du MSM (méthylsulfonylméthane), de la N-Acétylcystéine, pour traiter l'inflammation et la douleur, surtout dans les situations extrêmes.
La prescription d'HE pourra aussi être prise en association avec des bains anti-acides (proalcal du laboratoire Décola) comme dans l'arthrose dans la mesure où ceux-ci réduisent la charge toxinique acide. Des applications locales d'eau froide lors des crises sont fort utiles, ainsi que des compresses d'argiles en association avec les HE.
Lors des crises intensives, que celles-ci soit débutantes ou intercurrentes, on n'hésitera pas à engager un jeûne. Celui-ci sera fait de la façon dont chacun peut le faire. Il ne doit pas être fait aveuglément mais suivi par un professionnel de la santé formé ou entrainé à ce type de cure. Ce jeun pourra être adapté et par exemple limité à la suppression d'un repas par jour, 1 ou plusieurs jours par semaines… ce pourrait aussi être des monocures de fruits, plutôt fruits de saison et de la région (pommes, poires, fraises, raisins …).
Le jeûne à l'avantage de mettre au repos ce système digestif ou de l'assainir, permettant à ce système dit "d'intégration de nos expériences vécues" de (di)gérer la situation sans être perturbé par diverses éléments contraignants venant de l'extérieur. Il s'agit d'une sorte de "reset" organique comme en informatique.
Faites un jeûne mental !
Un jeûne mental doit cependant aussi lui être associé, surtout lors des crises. Vous devez, périodiquement, rester dans le silence intérieur, vous reposer et cesser impérativement de vous posez milles questions ou d'émettre milles pensées sans intérêt aucun. Ne répondez pas vous-mêmes mais laissez votre esprit travailler donc votre conscience profonde (intuitive) s'installer dans chaque fibre de votre corps et opérer les changements nécessaires ! Le jeun mental libère l'esprit et le laisse ainsi reprendre le contrôle de votre vie qui s'était laissée guidée par des croyances erronées issues de votre intellect et de vos sentiments toxiques.
Cessez de penser votre vie mais soyez présents et "auteur" de votre vie grâce à votre présence intuitive. Soyez simplement "vous-mêmes" car là est la clé de la santé et du bonheur. En cela les maladies nous apprennent à devenir "celui" que nous sommes réellement !
Hygiène de vie et alimentation vivante !
Elles doivent être revues et corrigées dans tous les cas et le plus rapidement possible.
- Pratique d'une activité physique régulière, respiration profonde et consciente, arrêt impératif du tabac, repos et sommeil optimal, prendre le soleil régulièrement…
- suppression impérative des viandes, surtout viandes rouges (acidifiantes) : incontournable dans la P.R. Les laitages, surtout à base de lait de vache, doivent aussi être retirés de l'alimentation.
- suppression de toute alimentation industrielle, artificielle et raffinée, des sucres, édulcorants, aspartame…
- Suppression des graisses "trans" (viennoiseries, biscuits, gâteaux)
- suppression des cuissons haute température (lait UHT, céréales soufflées, aliments grillés…), fritures, barbecue… on remplacera par une cuisson vapeur ou le Wok, sans oublier de consommer régulièrement des aliments crus (au moins 20 à 30 % de l'alimentation totale) …
- réduction (voire suppression lors des crises) des céréales, indispensable si intolérance au gluten.
- Alimentation essentiellement à base de végétaux (tout légume vert ou coloré, de la région et de la saison sans oublier les fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes), le plamplemousse, le citron (1 jus tous les matins à jeun dans eau chaude), les baies (myrtilles, framboises …), l'ail, le céleri, le persil, les asperges, les épinards, le gingembre … les salades, les choux (toutes ses variétés)… mais aussi épices et herbes (coriandre, curcuma, thym …) seront à consommer régulièrement !
Consommer les légumes et fruits de la saison et de la région, plutôt bio ou de culture artisanale, crus ou cuits vapeur ou Wok. C'est eux qui fournissent le meilleur microbiote (flore intestinale) naturel, le plus fourni en quantité et le plus complet en souches diverses !
On associera quotidiennement, sans excès, des jus de légumes (avec extracteur de jus) reminéralisants et désacidifiants en association avec les mêmes légumes consommés crus (jus de carotte, de céleri auquel on associera des jus d'épinard, de feuilles vertes… eux-mêmes consommés crus en crudité ou cuits vapeur)
- Mastiquer, prendre le temps de manger dans de bonnes conditions…
- Consommer une eau peu minéralisée et vivante (ex vortex…) au lever et entre les repas… Ce dernier point est des plus essentiels à la santé du corps.
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